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FMI – Baisse prévue du taux de croissance : Ebola s’attaque à l’économie sénégalaise

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Si les performances intrinsèques du pays ne semblent souffrir d’aucun couac, les risques exogènes, surtout ceux dus à la fièvre à virus Ebola, ne sont pas à négliger, car ils risquent de coûter cher.

La mission du Fonds monétaire internationale (Fmi), menée par M. Ali Michael Mansoor, nouveau chef de mission pour le Sénégal, doit tenir un point de presse cet après-midi, à l’issue de sa mission, au siège de la représentation de l’institution de Bretton Woods à Dakar, pour expliquer les résultats d’un séjour d’environ dix jours. C’est en effet depuis le 17 septembre dernier que les experts du Fmi sont dans nos murs, dans le cadre de la huitième et dernière revue du programme Ispe, ainsi que des consultations concernant les performances macroéconomiques du pays.

On sait déjà que les membres de la mission au cours de leurs discussions avec les différentes autorités, se sont félicités de la nouvelle orientation économique adoptée avec le Programme Sénégal émergent (Pse) qui, selon les mots de certains membres de la mission, constitue une rupture avec la politique passée. Ils en souhaitent un bon suivi, et surtout, «une bonne maîtrise de la politique budgétaire», ce qui tendrait sans doute à faire référence aux dérapages notés dans certaines structures de l’Administration, surtout dans les agences de l’Etat.
Mais ce qui va surtout frapper les esprits, ce sera d’apprendre que la fièvre à virus Ebola risque de continuer à produire ses effets dans ce pays, malgré le fait qu’aucun cas de cette pathologie n’a été décelé depuis le départ du Guinéen infiltré.
Le Fonds monétaire estime que la contraction de l’arrivée des touristes, ainsi que la frilosité de certains investisseurs qui, depuis l’éruption de la maladie, ont tendance à vouloir se détourner de la sous-région, est susceptible de freiner la croissance, voire de la réduire, pourrait conduire à une diminution de 0,2% de la croissance économique pour l’année en cours au Sénégal. Plus grave encore, si cette épidémie n’est pas rapidement jugulée, les conséquences sur la croissance risqueraient de doubler en 2015, en passant à -0,4%.
D’où la nécessité pour notre pays de souhaiter un retour très rapide à la normale.
Cet après-midi, le chef de la mission pour le Sénégal trouvera sans doute l’occasion de faire comprendre que les consultations au titre de l’Article IV, qui ont été conjointement menées avec celle de la dernière revue de l’Ispe, offraient l’occasion, en plus de faire une évaluation des performances macroéconomiques, de discuter avec les autorités et les différents acteurs économiques du pays, qui permettent de réaliser et de soutenir une croissance plus forte et plus inclusive.

Le Quotidien

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