Cette année, le gouvernement a allégé la procédure d’encaissement des fonds. En lieu et place des virements bancaires qui prenaient trop de temps, les fonds ont été alloués par chèques ; lesquels sont validés par la Direction générale de la Comptabilité publique du Trésor. Le paiement de cette édition est anticipé sur ordre du chef de l’Etat qui a voulu aller un peu plus vite dans la perfusion des entreprises de presse qui, pour la plupart, sont tenaillées par une crise.
Même si, pour le moment, l’omerta entoure la clé de répartition, en attendant la publication officielle de la liste, l’on confie que les plus grands groupes de presse ont eu, comme d’habitude, la part du lion. Les allocations sont comprises dans la fourchette de 16 à 20 millions de FCfa. Les bénéficiaires de ce montant sont, entre autres, le Groupe futurs médias (Gfm), le Groupe Walfadjiri, Sud Communication, Origines Sa, Exak Communication (sic). D’autres groupes ont aussi reçu entre 15 et 18 millions FCfa.
Pour cette édition, l’Agence de presse sénégalaise (Aps) a vu son allocation baisser. De 50 millions de FCfa lors de la dernière édition, l’Aps aurait reçu une quarantaine de millions de FCfa. Une baisse qui s’explique par l’évolution positive de l’agence comparativement à 2013. Cette tendance baissière n’a pas non plus épargné la Société sénégalaise de presse et publication (Sspp) qui édite le quotidien national « Le Soleil ». Sa part de cette année tourne autour d’une dizaine de millions FCfa.
L’Observateur