XALIMANEWS-Les incidents survenus dimanche soir avant le choc, entre l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais, empêchant du coup ce derby entre Olympiens, a fait les choux gras de la presse européenne.
Un «cauchemar», de la «folie» , une «tragédie» … Voilà Les superlatifs employés pr les médias pour décrire ce chaos.
Finalement, le choc de la 10ème journée de la Ligue 1 n’a pas eu lieu. Le bus lyonnais a été caillassé et l’entraîneur du club rhodanien Fabio Grosso a été sérieusement touché. Et plus tard, les bus de supporters lyonnais ont aussi été visés. Par conséquent, le match a été annulé. Des incidents qui ont scandalisé la presse, comme relayé par Footmercato.
«Quelle honte !» titre le journal rhodanien Le Progrès ce lundi. Les mots «honte» et «dégoût» sont souvent utilisés par les quotidiens français comme par exemple sur la Une de La Provence et de L’Équipe. D’ailleurs, les deux médias diffusent le visage ensanglanté du coach lyonnais. L’éditorialiste de La Provence qualifie les investigateurs de ce terrible événement comme «la gangrène du football». Il compare surtout les belles images que l’on avait en tribunes lors de la réception de l’AEK Athènes et le caillassage. Et dans L’Équipe, c’est Vincent Duluc qui prend la parole en traitant les responsables «d’abrutis». Le Parisien de son côté titre que c’est «un soir de cauchemar pour le foot français». Les personnes politiques ont rapidement pris la parole comme le rappelle Le Figaro. Le maire de Marseille juge «inacceptable» l’attaque contre le bus lyonnais. Jean-Michel Aulas a bien évidemment tweeté à ce sujet et a apporté son soutien total à Grosso et ses joueurs, et souhaite maintenant «des sanctions exemplaires». Pablo Longoria est entré dans une colère noire et a pris la parole pour dénoncer «un acte inadmissible»
Hors de France, les médias sociaux n’y sont pas allé avec le dos de la cuillère. Chez les Transalpins, compatriotes de l’entraîneur de l’OL Fabio Grosso, la photo du coach des Gones sur le brancard est en première page du Corriere Dello Sport. Pour le média italien, ce type d’incident est une très grande «tragédie pour l’image du football français». «Ce genre d’événements se produit malheureusement fréquemment en France», écrit clairement le journaliste italien. Pour appuyer ses propos, il rappelle le jet de bouteille sur Dimitri Payet à Nice. Pour La Gazzetta Dello Sport, «c’est de la folie» ce qu’il se passe à Marseille et estime que c’est «trop récurrent» avec ce club en particulier. Le journal au papier rose a rappelé l’ambiance anxiogène qui règne à Marseille avec le départ de Marcelino. Marca et The Sun sont tout autant choqués par cette «catastrophe pour la Ligue 1». Même les journaux flamands en Belgique sont dans l’incompréhension totale.