XALIMANEWS- Le hongrois Sandor Puhl, au sifflet lors de la finale de la Coupe du monde 1994 (Brésil-Italie) et de la finale de la Ligue des champions 1997 (Dortmund-Juventus 3-1), est mort à l’âge de 65 ans, ce jeudi, a annoncé la Fédération Hongroise de Football.
Le Hongrois Sandor Puhl, légende de l’arbitrage, est décédé ce jeudi à l’âge de 65 ans, a annoncé, ce jeudi, la Fédération hongroise de football (MLSZ). Génie de son temps, il avait dirigé la finale de la Coupe du monde 1994, qui voit le Brésil de Romario, Mauro Sylva et Bebeto, remporter son quatrième sacre, face à l’Italie de Baresi, Costacurta, Pagluica (0-0 a.p., 3-2 aux t.a.b.), et la finale de la Ligue des champions 1997, gagnée par le Borussia Dortmund des Paulo Sousa, Moller, Chapuisat, face à la Juventus des Zidane, Deschamps, Jugovic (3-1).
Grâce à ses belles prestations sur tous les terrains d’Europe et dans les autres compétions mondiales, il fut élu meilleur arbitre du monde quatre fois de suite, entre 1994 et 1997, par l’International Federation of Football History and Statistics (IFFHS). La Fédération hongroise a précisé que Sandor Puhl avait commencé sa carrière d’arbitre en 1984, le qualifiant d’ « énorme talent ».
Le défunt Sandor Puhl, avait aussi dirigé l’un des plus grands matches de l’histoire du PSG, le célèbre PSG-Real Madrid (4-1) en quarts de finale retour de la Coupe de l’UEFA en 1993, à l’issue duquel Antoine Kombouaré avait offert la qualification à l’équipe du PSG, composée des Rai, Val-d’Oise, Guerin, Paul Le Guen au bout du temps additionnel (90e+6).
Après sa retraite de l’arbitrage, le sifflet hongrois s’occupait en tant que vice-président du comité d’arbitrage de la MLSZ. Lors d’une interview au média hongrois Nemzeti Sport online en 2014, il avait déclaré que la mission d’un arbitre était « de divertir le spectateur autant que possible. »« Pour un arbitre, ce qui est vraiment édifiant, c’est lorsqu’il sent qu’il a pu améliorer un match grâce à ses décisions », avait-il dit, non sans ajouter que seuls ceux pouvant renoncer à leur ego devraient pouvoir devenir arbitres. Une déclaration très classe du regretté sifflet hongrois.
