Football-Ukraine : « J’ai appelé M. Ceferin et j’ai pleuré au téléphone, car je ne pouvais plus regarder les joueurs impuissants et leurs familles pleurant de désespoir », dixit Srna directeur sportif Shakhtar Donetsk

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XALIMANEWS-Darijo Srna, ancien international croate et aujourd’hui directeur sportif du Shakhtar Donetsk, a affrirmé dans un entretien accordé au média slovène Delo, qu’ Aleksander Ceferin, le patron de l’UEFA, a permis aux joueurs étrangers du Shakhtar Donetsk et du Dynamo Kiev de quitter l’Ukraine.

Lundi, plusieurs joueurs étrangers évoluant en Ukraine, notamment la forte colonie des Brésiliens évoluant au Shakhtar Donetsk et au Dynamo Kiev sont parvenus à partir d’Ukraine, où les combats font rage depuis l’invasion des troupes russes. Cela a dû être possible grâce à l’entregent du dirieant Slovène. Dans un entretien accordé au média slovène Delo, Darijo Srna, ancien international croate et actuel directeur sportif du Shakhtar, a affirmé qu’Aleksander Ceferin, le patron de l’UEFA, avait joué un rôle très important dans l’évacuation de ses joueurs.

J’ai appelé M. Ceferin et j’ai pleuré au téléphone, car je ne pouvais plus regarder les joueurs impuissants et leurs familles pleurant de désespoir”, raconte celui qui a longtemps évolué au poste de latéral sous les couleurs du Shakhtar dans ses propos relayés par RMC. “Les Brésiliens et les Italiens sont maintenant chez eux. Ce qu’il a fait pour des personnes sans défense et désespérées est la plus grande victoire d’Aleksander Ceferin, un grand homme », poursuit Srna, qui précise avoir passé « 26 heures au téléphone » avec Ceferin

Dans la foulée, Srna est revenu sur les moments difficiles qu’il a vécus depuis le début de l’offensive russe en Ukraine et sur son désespoir avant que Ceferin ne lui vienne en aide. « Quand j’ai entendu la première sirène, j’ai eu l’impression que quelqu’un m’avait coupé les jambes et que mon cœur s’était arrêté, parce que j’étais automatiquement transporté 25, 30 ans en arrière, à la guerre sur notre sol (la Croatie a été en guerre de 1991 à 1995, ndlr). Nous étions une cinquantaine dans l’hôtel, tous des Brésiliens avec leurs familles, une équipe professionnelle italienne et trois Croates. A part les ambassades israélienne et portugaise, dont aucune ne proposait quelque chose de concret, nous faisions du surplace. Les joueurs étaient désespérés. Je ne savais pas quoi faire.”

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