Gaston insulte le caméraman de Walftv et confisque le Cd

Que Walf Tv se le tienne pour dit. Le promoteur de lutte, Gaston Mbengue, ne veut plus voir ses caméras encore moins ses reporters dans ses signatures de contrats. Et As Malick Diop en a fait les frais hier lors du face à face Yékini ¬Bombardier tenue à Bargny. Le caméraman de Walf Tv à Rufisque s’est vu insulter et malmener par Gaston Mbengue qui s’est vite énervé en apercevant le micro sur lequel il y a le logo de Walf Tv.
«Il ne m’a même pas donné l’occasion ni le temps de lui expliquer le pourquoi de ma présence. Dafma saaga ma fayu, il m’a insulté de mère et je lui ai rendu l’insulte», explique As Malick Diop. D’après le cameraman, Gaston s’est mis en colère car lorsqu’il a voulu s’emparer de la caméra, il ne s’est pas laissé faire. Aussi, selon des confrères témoins de l’incident, Gaston a menacé de casser la caméra et de porter plainte contre le groupe Wal Fadjri. Parce que, «il n’est pas autorisé à couvrir ses, activités et il n’est pas le bien¬venu.» Et n’eut été l’intervention des forces de l’ordre, Gaston Mbengue et le cameraman en seraient venus aux mains devant tout le monde.

Joint par téléphone, le corres¬pondant de Walf Tv à Rufisque a précisé que l’élément n’était pas destiné à sortir à La télé. « Je voulais seulement le son pour en faire un texte écrit. Puisque je devais couvrir la marche de Bennoo siggil senegaal qui se terrait dans la banlieue, j’ai demandé à mon caméraman d’accompagner les autres confrères. Mais, il n’avait pas l’intention de filmer dans la mesure ou je l’avais averti des risques pouvant en découler. Par conséquent Gaston n’avait pas le droit de prendre la caméra encore moins de confisquer le Cd», nous confie le journaliste Najib Sagna. Et de souligner que le même Cd, retiré de la caméra, contenait d’autres reportages qui n’ont rien à avoir avec le face à face Yékini ¬Bombardier.

Par ailleurs, il faut préciser que d’autres confrères ont été rabroués par le promoteur qui leur a littéralement empêché de faire correctement leur travail, c’est le cas des photographes.

Source: Walf Grand Place