Le non respect des normes techniques d’aménagement urbain, le faible investissement dans la prévention, le contrôle et le manqué de préparation des acteurs concernées par les inondations. Voilà autant de causes qui amplifient l’impact des inondations sur les populations de la banlieue. C’est du moins, le constat fait hier mercredi 14 juillet par l’Organisation Plan. C’était à l’occasion de la rencontre de réflexion sur la gestion des inondations dans les communautés partenaires de plan Dakar Urbain.
Selon Plan, les inondations constituent une des catastrophes naturelles la plus largement partagée dans la banlieue. Avec en 2009 388.000 personnes touchées par le phénomène, causant ainsi des dégâts importants dans beaucoup de quartiers et aggravant la vulnérabilité de beaucoup de foyers péri urbain. Ainsi dans le souci de renforcer les capacités des collectivités locales, des populations et des enfants engagés dans la lutte contre les inondations, plan a organisé un atelier de réflexion sur la gestion des inondations dans les communautés partenaires de plan Dakar Urbain.
Cette rencontre qui a réunit des délégués de quartier, des représentants de mouvements associatifs des représentants de communes en provenance de Médina Gounass, Djida Thiaroye Kaw , Diamegueune … a permis de faire le bilan de la réponse des inondations en 2009 et des mécanismes de coordination qui ont été mis en place ; de faire le point sur la préparation pour la saison des pluies 2010 sur les inondations pour chaque Commune d’Arrondissement à travers des actions de réduction des risques. De même, cet atelier a permis de recenser et préciser les acteurs impliqués et /où à impliquer dans le cadre de la préparation des inondations 2010.
Selon le représentant des élus Pape Guèye « en tant que principaux acteurs concernés par les inondations nous participons à cette rencontre pour essayer de voir comment harmoniser les interventions dans la gestion des inondations ». Pour le directeur régional de Plan (Dakar) Pape Sidy Diop « les communes de Diamegueune, Médina Gounass et Djida Thiaroye Kaw sont sujettes aux inondations. C’est pourquoi nous préparons les populations à faire face à ces inondations et voir comment organiser l’assistance ». Et d’ajouter « il est nécessaire d’informer et de former les populations pour leur permettre de se prendre en charge ».
sudonline.sn