Le 25 août 2017, en Espagne, j’ai été sollicité en pleine préparation pour ‘’prêter’’ de l’argent au ministère des sports en vu de solder des problèmes financiers urgents qui s’étaient posés lors du regroupement de l’équipe nationale alors en préparation pour l’Afrobasket 2017. C’est le début d’une mise au point de l’international de basket Gorgui Sy Dieng, parvenu à Senego, qui réclame près de 39.000.000 F CFA au ministère des sports et de la fédé ses sous.
« Face à la décision prise par l’hôtel de faire sortir la délégation du Sénégal pour non paiement des sommes dues, mais également à la menace de grève des joueurs qui n’avaient pas reçus leur primes de préparation et la menace de l’entraîneur et de son staff de ne pas continuer avec l’équipe s’ils ne reçoivent pas leur argent, j’ai voulu sauver une situation.
Sur sollicitation du délégué fédéral et du délégué ministériel et après que des assurances m’aient été données que je serais remboursé au plus tard le 4 septembre, j’ai procédé par mes soins à un virement d’un montant global de 38 175 920 francs Cfa, contre décharge signée par le délégué fédéral au nom du président de la fédération sénégalaise de basketball et par le délégué ministériel au nom du Directeur de l’Administration Général et de l’équipement », renseigne le document .
Le sportif originaire de Kébémer qui s’est distingué par l’achat d’appareil de radiothérapie pour le Sénégal d’ajouter: « se faisant, j’étais mû par la seule volonté de régler un problème et permettre à mon équipe nationale de préserver sa bonne image, étant entendu que nous étions dans un processus qui devait nous mener à la victoire finale à l’Afrobasket 2017. Gagner la coupe d’Afrique était la seule chose qui m’importait et la seule chose qui me motive toujours à venir porter le maillot national.
Malheureusement, et après plusieurs rappels, ni le ministère des sports ni la fédération ne daignent jusqu’à présent honorer leur engagement. Déjà alors qu’on était à Dakar pour le compte de la phase de poule, plusieurs assurances m’ont été données que je serais remboursé avant qu’on ne s’envole pour Tunis. Ensuite, une fois à Tunis, on m’a répété que je serais payé à la fin de l’Afrobasket. A la fin de l’Afrobasket, il m’a été dit que je serais payé avant de rentrer aux Etats Unis », se plaint-il .
Les promesses non tenues vont continuer de plus belle et le document de poursuivre: « une fois que j’ai rejoint mon club, et toutes les semaines jusqu’aujourd’hui, on me fait des promesses. C’est de guerre lasse, que je me suis décidé à dénoncer ce manque de respect et de considération des autorités sportives de mon pays à mon égard et surtout les écarts, désormais nombreux dans la gestion des finances des opérations liées aux équipes nationales.
En effet, ce n’est pas le première fois que des manquements financiers sont notés. J’avais espéré que ce serait la dernière, mais hélas. J’avoue avoir été naïf, de croire aux explications qui m’ont été servies. Avec le recul je regrette d’avoir sauvé une situation qui aurait terni l’image de mon pays. Désormais, je n’exclus aucune voie pour rentrer dans mes fonds », regrette ce dernier.
senego.com
La honte!
mieux vaut vivre en enfer que vivre o senegal. ce pays n’est pas gere et ira en faillite.
C vrai. Pourtant le maquis et le maquisard tympanisent les Senegalais chaque jour que Dieu fasse que le Senegal est « emergent ». Il faut y ajouter que meme les incendies dans notre capitale sont eteints par les sapeur de l’ancienne puissance coloniale.
Satch ak ndioumblang Senegal la fek bakh. Le vol et la fourberie sont les choses les mieux partagées dans ce Senegal.
Pauvre Gorgui, il ne mérite vraiment pas ça.
Rien que l’argent de poche d’Aliou Sall peut lui payer le double. Mais on préfère enrichir un petit frère via des signature pour Petro-Tim (ingénieux montage financier) plutôt que de mettre les lions du basket dans de bonnes conditions de compétition.
Mais aussi, d’autre part, gare à Gorgui Sy Dieng. Les Madiambal et Yakham Mbaye risquent d’être lancés prochainement sur lui. Et alors ses investissements dans le social, son terrain de basket de Kébémer, risquent d’être présentés comme oeuvre de blanchiment d’argent.