A son poste d’archevêque de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio s’est montré avare d’entretiens avec la presse. Mais à travers des lettres ouvertes ou des homélies, il a néanmoins régulièrement pris position sur des sujets de société ces dernières années.
Dans la lignée de Benoît XVI, il est opposé au mariage homosexuel, contre lequel il a mené croisade en 2010. Il est également hostile au mariage des prêtres, à la légalisation de l’avortement, au contrôle des naissances, à l’ordination de femmes, et au droit octroyé aux transsexuels de faire enregistrer ce changement à l’état civil. Par contre, il s’est montré critique en septembre 2012 à l’égard des prêtres qui refusent de baptiser les enfants nés hors mariage, les qualifiant d' »hypocrites ». Dénonçant le néolibéralisme, la corruption, le clientélisme politique et la pauvreté, il est en revanche davantage progressiste en matière sociale.
Mariage homosexuel
En 2010, lors du débat sur l’adoption du mariage gay en Argentine, pays où les trois-quarts des habitants sont catholiques, l’archevêque de Buenos Aires qualifie l’homosexualité de « démon infiltré dans les âmes » et estime que le mariage gay est un acte de « guerre contre dieu ».
Le journal La Nacion (via Courrier international) rappelle que dans une lettre envoyée aux responsables des monastères de la capitale, Jorge Mario Bergoglio disait voir dans ce projet de mariage « le dessein du Démon, responsable du péché en ce monde, qui cherche sournoisement à détruire l’image de Dieu : un homme, une femme, qui reçoivent le mandat de croître, de se multiplier, et de dominer la terre. » Toujours dans La Nacion, il ajoutait : « Il ne s’agit pas d’un vrai projet législatif (ceci n’est qu’un instrument), mais d’une manœuvre du père du mensonge pour confondre et tromper les fils de Dieu. »
Face à cette « croisade », la présidente argentine, Cristina Kirchner, avait alors reproché au primat d’Argentine de vouloir revenir « au temps de l’Inquisition ».
Avortement
Dans un pays où l’avortement est prohibé, le gouvernement régional de la ville de Buenos Aires dépénalise en septembre 2012 l’avortement pour les cas de viol. Jorge Bergoglio estime alors qu’il s’agit d’une mesure « lamentable », rapporte La Nacion (via Courrier international)
L’archevêque de Buenos Aires est à l’origine d’un texte de la Conférence épiscopale argentine intitulé : « L’avortement n’est jamais une bonne solution ». « Quand nous parlons d’une mère enceinte, nous parlons de deux vies, les deux doivent être préservées et respectées, car la vie est une valeur absolue. » Dans un communiqué cité par La Nacion, il avait par ailleurs dénoncé la volonté « de limiter et éliminer délibérément la valeur suprême de la vie et à ignorer le droit des enfants à naître ».
Préservatif
En 2005 Le Nouvel Observateur décrit Jorge Mario Bergoglio comme un « jésuite à contre-courant (…) très irrité de la rigidité de l’Eglise en matière d’éthique sexuelle ». L’hebdomadaire rapporte au conditionnel une phrase qu’aurait prononcé l’archevêque : « Ils veulent mettre tout le monde dans un préservatif. »
Euthanasie, mariage des prêtres
Suivant la doctrine traditionnelle de l’Eglise catholique, Jorge Mario Bergoglio s’est exprimé contre l’euthanasie, ainsi que contre le mariage des prêtres.
LEMONDE.FR
Très sincèrement, j’ai un préjugé très favorable pour François 1er , le tout Nouveau Pape de l’Eglise Catholique ; je le trouve très humble et courageux – deux vertus cardinales pour mener à bien la mission de ‘’remise en question’’ souhaitée par son prédécesseur qui, lors de la célébration de son avant-dernier Angélus, avait ‘’invité l’Eglise et tous ses membres à se renouveler et à se réorienter vers Dieu, en reniant l’orgueil et l’égoïsme’’. Et en vérité, tous ceux qui sont sincères et qui marchent vers Dieu, convergeront forcément, tôt ou tard ; Dès lors, il est naturellement un allié stratégique de l’Islam, dans sa croisade contre tous les maux que les ‘’progressistes’’ veulent légaliser et qui conduiraient notre monde vers une perdition certaine. Que Dieu l’assiste et le dirige – ainsi que tous les ‘’alliés de Dieu’’ et tous les hommes de bonne volonté, d’une manière générale. Amen !
Je suis musulman mais en phase avec le nouveau pape,pas question de laisser les dépravés nous dicter leurs lois