hospitalisé à la Clinique du Cap de Dakar, Serigne Bara se porterait mieux: la thèse de l’empoisonnement écartée

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Serigne Bara hospitalisé à la Clinique du Cap : Il devrait sortir en début de semaine
Serigne Bara Mbacké est depuis jeudi soir à la clinique du Cap à Dakar où il est en soins intensifs. Sur place on note l’activité sans cesse des membres de sa famille qui viennent s’enquerir de l’état de santé du saint homme. Aux dernières, nouvelles le marabout se porte comme un charme. Et il devrait sortir de la clinique entre lundi et mardi. Il a reçu la visite du président de l’assemblée nationale Mamadou Seck et d’autres autorités devraient suivre dans les heures à venir. Cependant la thèse de l’empoisonnement s’éloigne de plus en plus et on parle d’un aliment mal conservé qui serait à l’origine du malaise de Serigne Bara
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  1. LA LIBERALITE DU CHEIKH

    Quant à la libéralité et la générosité, elles constituaient ses caractéristiques les plus évidentes. Rien ne lui était trop cher pour être donné. Incité à la bienfaisance par sa conscience, il choisissait les autres la meilleure part de ses biens à son propre préjudice. En effet, c’est la libéralité qui constituait son plus grand plaisir.

    Son habile chantre Muhammad ibn Al-Mu’alla dit dans un poème en son honneur:

    « Quand il s’empresse de se montrer généreux et bienfaisant, il fait oublier Ma’an, Ka’ab, Hatim, Harim et la famille de Muhallabé »

    (Ces noms cités sont des Arabes de l’époque antéislamique réputé pour leur libéralité légendaire).
    Aussi avait-il atteint une extrême générosité.

    Il avait, par libéralité, donné à son père le fruit de son travail alors qu’il ne possédait rien.

    La générosité qui consiste à pardonner est supérieure à celle qui consiste à donner. Il n’hésitait pas à venir en aide à un quêteur, un visiteur ou un besogneux. Il prodiguait sa nourriture quotidienne alors même qu’il ne conservait qu’elle, son vêtement alors que rien d’autre ne le protégeait du froid, son cheval alors qu’il ne possédait pas d’autre monture, ses livres quoiqu’il ne dépendit que d’eux et la récolte de son champ alors qu’il n’épargnait rien d’autre. Il faisait tout cela pour plaire à Dieu, par confiance en Lui et par renoncement à toute autre chose que Lui.

    IL a désobéit Satan qui menace de pauvreté et incite aux turpitudes, et a obéit à Dieu. Car Dieu lui a promis pardon et grâce. Dieu est omniscient et omniprésent.

    Dieu l’a protégé contre Satan, a éloigné de lui pauvreté et turpitude et a réalisé la promesse qu’il lui avait faite en lui accordant une immense faveur.

    En récompense du travail gratuit que le Cheikh avait accompli pour son père, Dieu emmena vers lui des adeptes parmi lesquels se trouvèrent des artisans qui lui construisirent des mosquées et des chaires et lui fabriquèrent diverses sortes d’instruments et d’outils. Ces adeptes furent si fidèles qu’ils se vouèrent au service de leur Cheikh dans le seul but de lui plaire. Celui-ci, n’ayant nul besoin des biens apportés par ses disciples de toutes les régions du pays, les prodiguait aux hommes réputés pour leur piété et leur science.

    L’ASPECT SCRUPULEUX DE LA PERSONNALITE DU CHEIKH.

    Par scrupule wara, par générosité d’âme et par sa confiance en Dieu, il concéda à ses partenaires la part qui lui revenait de la propriété commune. C’est pourquoi il laissa à son frère aîné et à son oncle maternel les biens communs qui lui revenaient de droit. C’est également dans le même souci qu’il s’abstint d’habiter ou de cultiver la concession commune héritée de l’ancêtre Muhammad le Grand(il s’agit du village de Mbacké Baol fondé par Maaram Mbacké (1702-1802), et qu’il construisit ses maisons bénies et destinées à la dévotion, sur un terrain qui, à ma connaissance n’avait pas de propriétaire.

    A ce propos, Makhari Dia, un des grands disciples du Cheikh, m’a raconté qu’au temps ou il dirigeait les travaux des disciples, le Cheikh leur disait souvent:  » Ne vous approchez pas de la propriété d’autrui  »

    Cette attitude même rappelle sa stricte auto observation et sa crainte de Dieu dont je vais vous donner un exemple qui vous permettra d’avoir une idée des autres aspects de la conduite du Cheikh: aux heures de la prière le Cheikh n’acceptait pas qu’un seul travail fut accompli avant la célébration de la prière. C’est pourquoi les disciples interrompaient leurs activités dés qu’on se préparait pour la prière. Quant au hasard, un étranger, ignorant la discipline en vigueur dans la maison du Cheikh, avait accompli un travail au moment ou l’on célébrait la prière, le Cheikh donnait à l’auteur du travail l’ordre de défaire tout ce qui avait été fait pendant la prière et de le reprendre. De même, il refusait pendant les jours du Ramadan les services de ceux qui ne jeûnaient pas…. ».

    Source Assirou.net

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