Lamine Diack ne devrait pas avoir de mal à conserver son poste de président de la Fédération internationale d’athlétisme (Iaaf). Le Sénégalais a annoncé ce jeudi (hier, Ndlr) à Rome qu’il était seul candidat à sa succession annonce différents sites que nous avons visités hier. Diack, 77 ans, devrait être élu le 24 août à Daegu (Corée du Sud), trois jours avant le début des Mondiaux 2011.Le président a déjà fait part de ses priorités pour son prochain mandat. “On doit universaliser notre sport dans chaque coin du monde tout en conservant son niveau en Europe“, a-t-il indiqué.
Arrivé à la tête de la 3ème grande instance sportive mondiale, après le Cio et la Fifa, comme intérimaire suite au décès de l’Italien, Primo Nebiolo, en novembre 2009, l’ancien maire Dakar sera ensuite reconduit en août 2001 au Congrès de Toronto (Canada) pour un nouveau mandat, en marge des championnats du monde d’Edmonton où avait été sacrée sur 400 m sa compatriote, Amy Mbacké Thiam, avec un temps de 49sec 86 (record national sur la distance).
En dix années d’exercice, Lamine Diack a révolutionné l’athlétisme mondial offrant à l’Afrique une place de choix avec notamment l’Iaaf World Challenge que le Conseil de la Fédération internationale d’athlétisme, réuni samedi 29 août 2009 à Berlin en marge des 12èmes Championnats du monde (15 au 23 août), a validé.
Il s’agit, rappelle-t-on d’un Grand Prix qui comprend, les meetings de Rabat et Dakar pour l’Afrique ; Daegu (Corée du Sud), Melbourne (Australie), Osaka (Japon), Belém (Brésil), Athènes, Berlin, Hengelo (Pays-Bas), Madrid, Ostrava (Rép. tchèque), Rieti (Italie) et Zagreb (Croatie). Créé en novembre 1997, il a été officiellement appelé “Iaaf World Combined Events Challenge“. Son objectif est de permettre aux décathloniens et aux athlètes du heptathlon de gagner des prix Iaaf à la fin de chaque saison.
La Diamond League (ligue diamant) porte aussi la signature de Lamine Diack. Né des cendres de la Golden League (créée en 1998), il comprend les compétitions majeures d’athlétisme dans le monde sur une série de 14 meetings.
Alors que la Golden League avait lieu uniquement en Europe, sa remplaçante sera organisée en Asie, au Moyen-Orient, aux Etats-Unis ainsi que sur le Vieux Continent. Cette ligue offrira une plate-forme de 32 épreuves qui seront reparties au sein des différents meetings (Doha, Shanghai, Rome, Eugene, Oslo, New York, Lausanne, Paris Saint-Denis, Gateshead, Monaco, Stockholm, Londres, Zurich, Bruxelles). Démarrée le 6 mai dernier, la Diamond League prend fin, le 16 septembre.
Chacune des épreuves aura la même dotation et chaque meeting offrira 416 000 dollars (environ 330 000 euros) de prime. Les athlètes signeront un contrat afin de garantir la présence de grands noms de l’athlétisme à chacune des réunions. Enfin, une Diamond Race sera organisée tout au long de l’année et celui qui cumulera le plus grand nombre de points se verra récompenser d’un diamant de 4 carats (valeur: 65 000 euros, plus de 42 millions F Cfa).
sudonline.sn