Attrait, ce lundi, matin devant le Commission de discipline du parti démocratique sénégalais (PDS) pour manœuvres « fractionnistes », Idrissa Seck, a refusé de comparaître devant l’instance dirigée par Abdoulaye Faye. Il a préféré retourner chez lui, au point pour à cause d’un « manque » de sécurité .
«(…) Comme il (Idrissa Seck) l’a souhaité, il s’est rendu au siège du parti démocratique sénégalais. A notre grande surprise, il y avait beaucoup d’éléments du groupement mobile d’intervention (GMI) ; ce qui nous a semblé insolite dans le siège d’un parti politique où les militants doivent avoir la possibilité de se rendre sans anicroche ; nous avons redouté qu’il y ait des mouvements d’humeur préjudiciables à notre leader et il a exigé de sa sécurité de dégager les nervis et les policiers pour qu’il puisse se rendre dans la salle. Mais, il n’a pas été possible», a expliqué le porte-parole de Idrissa Seck, Oumar Sarr.
Et c’est dans ces entrefaites que le contestataire de la candidature du Secrétaire général national du parti démocratique sénégalais, Me Abdoulaye Wade, a rebroussé chemin.
A l’en croire son leader a même fait des sacrifices pour être à l’heure au siège. «M. Idrissa Seck a reçu une convocation de la commission de discipline au moment où il était à Paris. Malgré les intempéries et les difficultés, il a tenu à rentrer à Dakar. Il est arrivé ce matin vers 2 heures», a ajouté Oumar Sarr.
Il révèle que des policiers ont même investi le domicile de Idrissa Seck où de nombreux militants se sont rassemblés. «(…) vous avez même remarqué que des policiers sont même venus dans son domicile pour lancer des grenades lacrymogènes sur des militants en mains nues venus manifester leur solidarité à leur leader», s’est encore insurgé l’ancien député.
Les débats devraient se poursuivre
Du côté de la commission de discipline du parti démocratique qui n’a pas pour vocation d’exclure ou non un militant, les discussions sur le cas d’Idrissa Seck devraient se poursuivre. « La commission de discipline du PDS a décidé de poursuivre les débats avec ou sans le principal concerné », a indiqué le président de la commission, Abdoulaye Faye.
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