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Idrissa Seck, en désespoir de cause, jette honteuse l’éponge ! (Par Mandiaye Gaye)

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XALIMANEWS-En réalité, Idrissa Seck a fini par jeter l’éponge, parce que son jeu de yoyo ne peut pas prospérer. Mais pourquoi certains Sénégalais s’étonnent de la position d’Idrissa Seck comme si c’est la première fois qu’il se joue d’eux ? Idrissa est constant dans son faux jeu et ne surprend ou ne déçoit que ceux qui continuent à le croire. Idrissa est un opposant de circonstance ou circonstanciel qui agit à saute d’humeur selon la situation du moment. Au fond, lui-même ne croit pas aux bobards qu’il raconte, comme un comédien sur une scène de théâtre. Tous les observateurs attentifs constatent et relèvent que son discours est touffu d’incohérences et de contradictions immatures. Il est aujourd’hui tellement obnubilé par la fonction de président de la République et veut le devenir à tout prix à telle enseigne, qu’il ne vit plus finalement, que pour cela. Alors, mauvaise fortune, bon cœur, Idrissa accepte, toute honte bue, la présidence du CESE.

Ainsi, il est prêt à se liguer avec le diable pour le devenir, ce qui fait de lui un homme politique très dangereux pour notre pays, car il a totalement perdu la raison et cache son véritable objectif et le dessein machiavélique qu’il réserve aux Sénégalais si toutefois, il était élu un jour. Maintenant, sachant qu’il est démasqué et a complètement échoué dans toutes ses tentatives de manipulation, il s’est résolu à jeter, honteusement l’éponge malgré lui. Et contrairement à ses déclarations tonitruantes triomphalistes selon quoi, il ne serait jamais à la tête d’une institution par décret. Alors, le voici aujourd’hui qui ravale ses vomissures et saisit au bon un gâteau, de sa dernière chance, que lui tend celui qu’il a toujours raillé et voué aux gémonies. Il paraîtrait même, selon des sources bien informées, que le président Macky Sall non seulement s’est engagé à lui payer ses nombreuses dettes, mais lui alloue 30 millions chaque mois, une pratique de Me Wade pour ramollir ses opposants. Et cela a bien marché, parce que dans la dernière période, il s’était tu et son discours était moins virulent et violent.

Mais au passage, nous devons interpeler tous ces ténors de l’opposition qui étaient dans sa coalition et nous vanter les qualités et capacités de leur candidat ou champion à régler tous les problèmes du Sénégal par une baguette magique. Tous ces politiciens aigris ou rancuniers et chefs de partis se réfugient aujourd’hui dans un silence troublant face à la démarche tortueuse et honteuse de leur ex-candidat « sauveur du Sénégal » qu’ils voulaient nous larguer, sans le connaître à fond, à la tête de notre pays. Alors, qu’ils ne disposent juridiquement, d’aucun moyen coercitif de contrôle sur lui, au cas où il ne respecterait pas ses engagements, non écrits en plus. Alors que Macky et Idrissa, c’est du pareil au même. Ils sont tous les deux des libéraux invétérés qui se promènent en bandoulière avec un discours populiste pour tromper les honnêtes populations peu vigilantes et non averties.

S’opposer à un système exige, surtout en politique, de la détermination, du courage, de l’honnêteté, l’éthique, la loyauté, du respect de l’autre, de l’endurance dans une durée indéterminée… Hé oui, Idrissa ne possède aucune de ces valeurs intrinsèques. La preuve, Idrissa Seck n’a informé aucun des membres de sa coalition de ses discussions et tractations secrètes et nocturnes avec Macky Sall. Ce qui est très grave et dénote une attitude déloyale et ignoble, voire même de trahison de ses souteneurs. Et le plus écoeurant dans son deal avec Macky, il n’a eu à penser à aucun moment à ses alliés, alors que sans leur soutien il ne serait pas arrivé second à la présidentielle avec son seul Parti . Mais il n’a proposé à Macky Sall que les militants de son Parti tout.

Alors, le comportement d’Idrissa Seck doit servir de leçon aux hommes politiques sénégalais et analyser sous un angle global, pour les amener à tirer un enseignement utile et définitif, des coalitions « soupou kandia » qui ne cachent rien d’autre que de l’hypocrisie, puisque dans tous les cas de figure, c’est le principal dirigeant de la coalition qui gagnera toujours. Et après sa victoire collective qu’il transforme égoïstement en victoire personnelle, il se débarrasse aussitôt de ses alliés qui devinent pour lui, un attelage trop encombrant. Et cet état de fait se vérifie et l’histoire le confirme, puisque avant Idrissa, Me Abdoulaye Wade s’était bien joué de la CA 2000 et, en 2012, Macky Sall a fait pareil avec Macky 2012 et de BBY. Et dans tous ces cas, ce sont toujours les libéraux qui se jouent de leurs alliés appartenant à d’autres familles politiques.

Alors, pourquoi diantre, il ne faudrait pas arrêter une bonne fois pour toutes ces coalitions hybrides de partis qui n’appartiennent pas à la même obédience politique ? Toutes ces coalitions sont un leurre, un jeu de dupes et de l’hypocrisie qui cache derrière elles des ambitions de pouvoir personnelles non avouées. Enfin, comme on dit généralement, que ceux qui se ressemblent s’assemblent. Autrement dit, que les Partis qui sont de la même obédience ou famille politique se coalisent en mettant de côté leur égo et vont ensemble dans le but uniquement d’apporter les solutions adaptées aux problèmes de leur pays. Et dans de pareils cas, le peuple souverain tranchera de manière nette et claire par son vote.  Ainsi, l’on saura quel est le poids réel de chaque famille politique. Y en a marre de ces conglomérats de partis ou familles politiques qui ne participent à aucune compétition électorale pour se peser et connaître leur poids réel au sein de la population. Bon nombre d’entre eux ne cherchent uniquement, que le pouvoir pour jouir de ses délices et non pour régler concrètement, les difficultés que les Sénégalais rencontrent depuis plus six décennies.

Et le cas d’Idrissa Seck est celui de beaucoup d’autres non encore démasqués. Et tout cela est rendu possible à cause d’un système politique suranné, désuet et désincarné qui devenu incapable de faire avancer notre pays vers le progrès, parce que ayant atteint ses limites. Donc, à présent devenu indispensable pour le Sénégal de procéder à une refondation incontournable de son système politique, complètement en panne, au regard de tous ces nombreux problèmes récurrents que rencontre notre pays.

Mandiaye Gaye

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