« Idrissa Seck et Sonko ont légitimé le hold-up électoral du 24 février 2019 ! »

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‘’Quand le sage indique la lune, l’imbécile regarde son doigt.’’ Confucius.
Me Wade a indiqué la lune, Idrissa Seck et Ousmane Sonko, à l’instar de la grenouille qui voulait devenir plus grosse que le bœuf, ont voulu mordre et manger son doigt voulant profiter sans nul doute de l’absence du PDS, la 1ere force politique du Sénégal, pour se donner une importance qu’ils n’ont pas et qu’ils n’auront jamais.
Ci-dessous, une compilation d’article de presse prouvant à la face du monde que Macky Sall a volé la présidentielle du 24 février 2019 avec la complicité de ces deux renégats que sont Idy et Sonko étant donné qu’ils ont légitimé aux yeux de l’opinion internationale son élection frauduleuse. Issa Sall et Madické n’étant que des pantins retenus dans le top5 pour amuser la galerie.
« Nous avons choisi de nous opposer à la tenue d’une élection entièrement fabriquée dans le seul but de faire réélire le président sortant Macky Sall. » Me Wade le 06/02/2019.
Tout d’abord, les candidats à la présidentielle ont été recalés sur la base d’un fichier de référence auquel un seul candidat, le président frauduleux Macky Sall, avait accès, un favoritisme et une grave discrimination. ‘’Il y a des personnes qui sont dans le registre et qui n’ont pas de cartes d’électeurs parce que la Direction de l’Automatisation des Fichiers (DAF) n’avait pas fait la mise à jour de leurs cartes.’’ Par contre, la DAF avait fait la mise à jour pour les partisans du président Macky Sall en identifiant déjà les personnes qui devaient recevoir leurs cartes d’électeurs (300 000 personnes bénéficiaires de la bourse familiale, les 10 000 agents de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), les bénéficiaires des financements de la Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide (DER), une inscription sélective des partisans du pouvoir à travers leur adhésion politique). Certains de ces électeurs avaient même reçu leurs cartes par la poste.
Nonobstant les duplicata et les bureaux fictifs, ouvrez vos yeux et regardez bien la structure du fichier électoral actuel, une stratégie bien mise en place par le régime de candidat président Macky Sall. Inélégant, malhonnête voire indigne mais pas bête du tout pour quelqu’un de très machiavélique.
La question qui est légitime de se poser est de savoir pourquoi le gouvernement a retardé de donner le fichier à l’opposition ?
La réponse : Regardez cette petite lecture du fichier électoral actuel qui a été gardé bien au secret jusqu’à 15 jours avant le scrutin en violation totale de l’article L48 du code électoral :

(A40%) + (B65%) = 2.554.605 voix.

A = Votants de l’axe Régions Dakar-Thiès-Diourbel.

B = Votants du reste des Régions du Sénégal.

La baisse du poids électoral dans des localités ou zones où l’opposition est majoritaire est aussi un indice flagrant de la fraude électorale du pouvoir actuel. Une capture d’écran Facebook du journaliste canadien Adama Diouf qui s’appuyait sur une comparaison d’Amadou Bakhaw Ndiaw nous indique clairement la stratégie de fraude dans l’axe Dakar-Thiès-Diourbel, trois régions au plus grand nombre d’électeurs au Sénégal, qui devraient voir leurs nombres augmenter davantage plutôt que de connaître un recul.
Dans une entrevue à Seneweb Présidentielle 2019 : Les graves révélations de Barthélémy Dias sur la manipulation du fichier électoral, le maire Barthélémy Diaz a démontré que des électeurs qui avaient parrainé des candidats de l’opposition se sont retrouvés dans des villes différentes. On se souvient aussi que le Conseil constitutionnel avait aussi travaillé sur un support électronique qui avait été manipulé.
« Voici des milliers de Sénégalais extirpés du fichier électoral. Leur seul tort est d’avoir parrainé un autre candidat que le candidat Macky Sall. Ceux qui habitent Diourbel ont tous parrainé le candidat Mamadou Camara, on les a basculés à Dakar. Vous verrez vous-même qu’on a changé leurs régions d’origine par une autre région à leur insu ».

La comparaison de deux cartes sur deux années électorales montre nettement qu’en 2012, il y avait 52,3 % d’électeurs contre 47, 7% d’électeurs en 2019. Cherchez l’erreur. Pendant ce temps, on voit une augmentation spectaculaire d’électeurs dans les régions favorables au régime. Par exemple, il y a eu comme le soulignait le journaliste Adama Diouf « un bond spectaculaire du nombre d’inscrits dans la région de Matam : en 2012, ils étaient 186.068 et en 2019, ils sont 273.068, soit une hausse de 87.646 ».

À titre d’exemple le département de Mbacké n’a pas un électorat plus lourd que le département de Podor qui est pourtant 10 fois moins peuplé. (A retenir)
À titre d’exemple le département de Mbacké n’a pas un électorat plus lourd que le département de Podor qui est pourtant 10 fois moins peuplé. (A retenir)
À titre d’exemple le département de Mbacké n’a pas un électorat plus lourd que le département de Podor qui est pourtant 10 fois moins peuplé. (A retenir)
Sur un total des inscrits de 6.683.043 et en limitant techniquement le nombre total de votants possible à plus ou moins 4.000.000, il suffit juste, à partir du fichier électoral, de dégarnir l’axe Dakar-Thiès-Diourbel pour le rendre minoritaire par rapport l’autre axe représentant les autres régions où le score de plus de 65 % des votants était largement faisable voire même acquis pour tout candidat sortant du fait de sa position à la tête du pouvoir exécutif. Quand à l’axe de A où habite la majorité des sénégalais et même ceux les plus hostiles au régime, le candidat sortant n’avait besoin que d’un peu moins de 40 % environ comme score pour passer directement au premier tour.
Historiquement, les statistiques ne sont pas favorables au parti présidentiel dans ces zones et on note ainsi une volonté manifeste de supprimer des votes. Dans des zones qui sont favorables au pouvoir actuel, les électeurs votent dans de bonnes conditions et retirent leurs cartes d’électeurs normalement (Matam, Podor, Fatick, par exemple) et dans certaines localités moins favorables, les électeurs ont des difficultés à voter.
À titre d’exemple le département de Mbacké n’a pas un électorat plus lourd que le département de Podor qui est pourtant 10 fois moins peuplé. (A retenir)
À titre d’exemple le département de Mbacké n’a pas un électorat plus lourd que le département de Podor qui est pourtant 10 fois moins peuplé. (A retenir)

Au lendemain la présidentielle, le maire de Mermoz, Barthelemy Dias, a démontré publiquement comment le pouvoir a intégré frauduleusement 1 100 000 personnes dans le fichier électoral. Et cela, en établissant entre autres des cartes sur la base de pièces d’état civil inexistantes, en fabriquant des numéros de cartes d’électeur antérieurs à la création du centre d’état civil, des numéros d’acte d’état civil dépassant le numéro de clôture du registre, en créant 106 codes inexistants (dont 699, 713, 413) dans le répertoire de codification. S’y ajoutaient l’inscription massive d’électeurs par le biais d’audiences foraines, l’attribution de doublons sur le fichier électoral en mode bis repetita et des électeurs dont lieu de naissance est Sénégal sans précision de la localité. Jamais le pouvoir, pourtant très prompt à mettre Dias-fils en prison, n’a osé démentir ses allégations ou porter plainte contre lui.
En réalité, le fichier électoral actuel est totalement en déphasage avec la réalité sociologique du Sénégal. Il est normal pour un sénégalais quelconque de croire une fois que le candidat sortant est minoritaire, par rapport à l’ensemble des candidats de l’opposition réunis, sur l’axe de A alors y’a forcément second tour. Hélas le fichier électoral de Macky ne reflète pas cette réalité et c’est ce qui a trompé énormément de sénégalais dans l’appréciation des résultats 24h après le scrutin. D’ailleurs les candidats de l’opposition en ont beaucoup profité dans leur stratégie de guerre des chiffres.
Conclusion : Si toute chose égale par ailleurs, le candidat sortant a beau être impopulaire, minoritaire sociologiquement, mais il a plus de 90 % de chance de passer au premier tour une fois les chiffres agrégés sur l’ensemble des deux axes définis ci-haut du fait de son simple statut de chef d’État et avec tout ce que cela implique comme moyens et envergure.
C’est la raison pour laquelle tous les experts en chiffres, ayant un aperçu sur le fichier électoral actuel, savaient depuis dimanche 24 février à 22H que le candidat Macky Sall avait dépassé le cap des 50 %, après avoir écouté les résultats de la région de Dakar (Pape Ale Niang, un journaliste que j’admire personnellement, me faisait trop rire quand je l’entendais dire l’opposition réunie est majoritaire à Mbackè, à Thiès, à Dakar patati patata donc le second tour est inévitable et inéluctable).
Pourtant, à la veille de la présidentielle, Me Wade, le Khalife Général de tous les politiciens Sénégalais déclarait que ‘’le président-candidat à sa propre succession Macky Sall a déjà gagné l’élection du 24 février. Il avertissait que ‘’le système électoral mis en œuvre par le président Macky Sall lui permettait de se déclarer vainqueur au premier tour dans un système électoral à deux tours. Il pointait du doigt aussi l’existence de bureaux fictifs qui représenteraient « 357.000 voix ». il ajoutait que ‘’Les bureaux fictifs sont des bureaux qui existent dans une zone mais ne sont pas localisés, ainsi des bureaux annoncés aux préfectures ne sont pas conformes aux bureaux existants, ne correspondent pas à des bureaux officiels indiqués dans la carte. Des duplicatas des cartes d’électeurs « estimés aux environs de 400.000» se déploieraient dans des bureaux fictifs. La suppression ou l’empêchement des votes « de plus de 1,5 million de primo inscrits de voter par défaut de carte d’électeur » était également dénoncée par Me Wade. Il expliquait preuve à l’appui que ‘’le président Macky Sall a créé 352 420 faux électeurs. Les résultats des différents centres de vote sont calculés à partir de chiffres (…). Il y a le fichier qui donne déjà à Macky Sall un avantage de plus de 350 000 électeurs, et ça, ce n’est pas une élection ».
Je termine juste par dire qu’une élection n’est pas déterminée par le scrutin qui n’est qu’une résultante mais plutôt par le processus électoral. Du moment que l’opposition avait perdu la bataille politique pour un processus électoral transparent et démocratique, les 04 autres candidats n’avaient aucune chance face au sortant Macky Sall actuellement élu avec 58 % dès le premier tour.
J’entends dire tel ou tel, chef de l’opposition à l’issu de l’élection présidentielle. Je leur dis juste que le chef de l’opposition n’existe et ne se détermine qu’au niveau de la Représentation Nationale c’est-à-dire l’assemblée nationale. Certainement, ils oublient qu’une Présidentielle n’est que la rencontre entre un candidat quelconque et le peuple souverain qui aura à choisir celui à qui il confie son destin pour une durée donnée. Exemple : Macron a battu Marine Le Pen au second tour mais cela ne fait pas du tout de Mme Le Pen la chef de l’opposition française. De toute façon, Ce pseudo présidentiel ne peut être une référence dans la mesure où les deux candidats favoris de l’opposition et vrais challengers de Macky Sall n’y ont pas pris part par pure injustice.
Si certains membres du gouvernement et du parti présidentiel disent qu’on ne peut plus voler les élections au Sénégal, pourquoi donc le président Macky Sall refuse de confier l’élection à une personnalité neutre, une tradition démocratique depuis les anciens présidents Abdou Diouf et Me Abdoulaye Wade?
Le déroulement d’un schéma mis en œuvre par Macky Sall est exécuté à la lettre par son ministre de l’intérieur partisan qui avait juré publiquement de tout faire pour que son candidat gagne au premier tour des élections en inscrivant et faisant voter massivement pour son candidat alors que des milliers de Sénégalais réclamaient depuis des mois leurs cartes d’électeurs, un droit constitutionnel. L’ancien ministre de l’Énergie et des Mines avait un grand intérêt à ce que le président Macky Sall remporte les élections puisqu’il serait lui-même impliqué dans certains dossiers (accusé ou soupçons de pots de vin dans différents scandales, dossier Arcelor Mittal, éclaboussé dans le rapport de l’Inspection générale d’État (IGE), Pétro-Tim, Bictogo).
L’opposition a fait, à juste titre, du départ de ce ministre une condition indispensable d’une élection transparente en demandant que l’on confie l’organisation des élections à une personnalité neutre, un acquis démocratique issu d’un consensus électoral sous les anciens présidents, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade.
Dans le même ordre d’idée, Me Sall affirmait que ‘’L’ambition du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), c’est de conquérir et d’exercer démocratiquement le pouvoir. C’est aussi sa vocation en tant que parti politique concourant à l’expression du suffrage des citoyens. Il serait réducteur, d’une pathétique naïveté et d’une incroyable mauvaise foi de penser que la place de « chef de l’opposition » nous intéresse. Notre unique objectif, marqué au front de chacun de nos militants et responsable, est donc d’exercer le pouvoir en ouvrant à notre peuple des « perspectives qui l’éloignent de la soumission et de la médiocrité ». Le scrutin n’est qu’une résultante d’un long processus électoral comme l’avait bien expliqué Me WADE mais hélas il était mal compris. Gorgui a tenté vainement de sauver cette opposition du Piège tendu par Macky. Macky Sall n’a pas choisi lui-même ces 4 candidats au hasard. Tout était minutieusement calculé.
Il est cependant vrai, comme le disent les chinois, que « lorsque le doigt montre la lune l’idiot regarde le doigt ».

N.B : Ce texte est un condensé d’article de presse mixé et synthétisé pour montrer à l’opinion internationale que Macky Sall n’est pas le Président de la République du Sénégal parce qu’il a été illégalement élu sur une base frauduleuse en complicité avec une bonne partie de l’opposition Sénégalaise dont Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang.

La Convergence des Eternels Wadistes

1 COMMENTAIRE

  1. «Gorgui a tenté vainement de sauver cette opposition» On dirait que vous marchez à contre courant ou sur la tête. Un raisonnement fallacieux. Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. Fais ce que dois, advienne que pourra. Vous avez tout faux ! Mieux valait vous taire

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