Le président Wade a finalement nommé Idrissa Seck, conseiller spécial, et ministre d’Etat. C’est une révélation du site ferloo.com, après la rencontre au palais, dimanche, entre les deux hommes.
L’ancien Premier ministre, Idrissa seck, revient aux côtés du président de la République, Abdoulaye Wade. C’est l’information donnée par le site ferloo.com qui précise que le maire de Thiès « vient d’être nommé conseiller spécial du président de la République, avec le titre de ministre d’Etat. Et qu’il va même siéger au Conseil des ministres ».
Certains titres de la presse, comme Le Populaire, ont rendu compte de la rencontre, dimanche, entre le chef de l’Etat et M. Seck, constatant que le maire de Thiès « est devenu subitement très fréquent au Palais ». Si ferloo.com est beaucoup plus affirmatif, Le Populaire, quant à lui, à sa Une, est encore plus prudent même s’il mentionne que Idrissa Seck « a été aperçu deux fois en une semaine » à la Présidence.
Le Quotidien, également, dans sa livraison du jour, entrevoit un « scénario de capitulations dans l’air », poursuivant que les audiences entre le « père » et le « fils d’emprunt » avaient pour objet « d’officialiser, en principe, dans les jours à venir, la nomination de Idrissa Seck par le président de la République au poste de conseiller à la Présidence avec rang de ministre ».
Le site ferloo.com souligne, cependant, que cette nomination « n’a pas encore été notifiée » à l’ancien directeur cabinet de Wade de 2000 à 2003. Si ces informations sont confirmées, ce sont les retrouvailles du 4 novembre 2009 à Thiès, fief de Seck, qui prennent forme. Puisque depuis, le secrétaire général de Rewmi et ses ouailles n’avaient eu aucun poste ni dans le gouvernement ni dans les instances du Parti démocratique sénégalais (PDS).
Récemment, des jeunes proches de l’ancien numéro 2 du parti au pouvoir déclaraient la guerre au secrétaire général du PDS qu’ils accusaient de vouloir « tuer politiquement » Idrissa Sek et d’« imposer » le fils biologique, Karim Wade. Cette nouvelle, si elle venait à être officialisée, va laisser un suspense autour de la succession du président Wade en 2012 ou après.
lagazette.sn
