Il est de coutume d’entendre Idrissa Seck le Chef du parti Rewmi profiter des instants à caractère religieux pour s’adonner à son jeu favori d’attaques sur la personne du Président Macky Sall. Cette démarche obsessionnelle qui semble relever de la psychanalyse en dit long sur l’égo de cet homme se prenant pour le centre du monde jusqu’à vouloir faire le buzz à Touba devant des millions de sénégalais qui n’ont d’yeux que pour l’enseignement de Cheikh Ahmadou Bamba. Serigne Touba n’a jamais été dans les clivages. Il est un trait d’union de tous les sénégalais pour avoir vaincu ses détracteurs par la foi sans verser dans les querelles mondaines. En utilisant un langage méchant à Touba la veille du Magal, Idrissa Seck ne récoltera que ce qu‘il a semé : la réprobation collective. Son discours a paru anachronique devant les images de réception des centaines de camions et engins par le Président Macky dans le cadre de l’autoroute Ila Touba. Le nihilisme d’Idrissa a semblé déphasé dans un pays qui vient de voir son agriculture enregistrer une augmentation de près de 60% en volume en 2015. Le directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ne s’y est d’ailleurs pas trompé en saluant récemment la vision du Président Macky Sall en matière de sécurité alimentaire avec l’atteinte par le Sénégal du premier Objectif du Millénaire pour le développement (OMD) dont l’intitulé est « Éliminer l’extrême pauvreté et la faim ». Cette distinction du système des nations unies n’a curieusement pas calmé l’ardeur du désinformateur en Chef de Rewmi par ailleurs Président du Conseil Départemental de Thiès c’est-à-dire salarié de la République qui brille par son absence constante du territoire national. Si Idrissa perçoit à la fin de chaque mois son salaire de Président du Conseil départemental, comment le justifie-t-il devant les sénégalais lui l’éternel absent de Thiès ? A ces zélateurs qui disent qu’il va gagner son pain en qualité de consultant, je pose la question éthique du salaire indu. Peut-être que cette question éthique n’intéresse pas Ndamal Kajoor lui dont l’obsession est de distiller des contrevérités pour son ambition refoulée. Souvenirs douloureux : après les 510 922 voix obtenues en 2007, Idrissa a vu son score s’évaporer de près de 300 000 voix en 2012 pour rester à 212 853 voix. Il aurait pu savoir qu’au Sénégal, la contrevérité et la surenchère ne paie pas. Sa ligne actuelle montre qu’il est dans l’obsessionnel pathologique relevant plus de la psychanalyse que du rationnel. Je passe sous silence les attaques inopportunes contre le Président Macky sur la gestion du terrorisme et sur les journalistes de formation membres de l’entourage du Chef de l’État. Ces derniers répondront sans doute avec une plume plus indiquée.
Je vais de mon côté juste revenir sur ce que j’appelle la contrevérité tendancielle sur le supposé classement des pays les plus pauvres du monde. Idrissa à l’instar de l’opposition sénégalaise a vite fait d’embrayer de manière jouissive sur les chiffres comme pour s’essayer au jeu de Cassandre face à la marche du Plan Sénégal Émergent (PSE). Ce que l’opposition a passé sous silence c’est que dans la même « source à chiffres » du JDN (Journal Du Net), bizarrement sur les 10 pays les plus riches au monde en termes de PIB nominal, un seul est dans le top dix suivant le critère PIB par tête : il s’agissait des USA classés (tenez-vous bien) 9ème économie mondiale suivant le même critère qui fait du Sénégal le soi-disant 25ème pays le plus pauvre. On peut juste poser deux questions de simple bon sens :
1- Comment un critère qui fait des USA la 9ème économie mondiale peut-il être jugé crédible ?
2- En Réfutant ce critère pour les USA classés 9ème est-il normal de l’accepter pour le Sénégal ?
Pour ne pas faire comme les oiseaux de mauvais augure, je vous donne ci-dessous, suivant la même source www.journaldunet.com les 10 plus grands pays en termes de PIB ainsi que les 10 autres suivant le même PIB rapporté par habitant. Dans les deux tableaux, les USA sont d’une part 1er et d’autre part 9ème. C’est sur ce critère qui donne une 9ème place aux USA que se base Idrissa et ses amis pour dire que le Sénégal est 25ème pays le plus pauvre. Je laisse les lecteurs apprécier de l’objectivité sur la base des deux tableaux ci-dessous.
Classement par PIB
Rang Pays PIB 2015 (en milliards dollars US)
1 États-Unis 18 287
2 Chine 11 285
3 Japon 4 882
4 Allemagne 3 909
5 Royaume-Uni 3 003
6 France 2 935
7 Brésil 2 357
8 Inde 2 248
9 Italie 2 153
10 Russie 2 099
Classement par PIB par tête
Rang Pays PIB 2015 par habitant (en dollars US)
1 Luxembourg 118 251
2 Norvège 100 439
3 Qatar 93 535
4 Suisse 83 974
5 Australie 64 257
6 Danemark 64 186
7 Suède 58 472
8 Singapour 58 146
9 États-Unis 57 045
10 Islande 52 967
Rien qu’en comparant ces deux tableaux, on se rend compte sans lunettes que sur les 10 premières économies mondiale en terme de PIB, seuls les USA sont dans le top ten suivant le revenu par tête d’habitant avec une 9ème place qui en dit long sur le caractère partiel de ce critère PIB/Tête ! Dire aux Sénégalais que le pays d’Obama est la 9ème économie mondiale relève de la farce. C’est ce même indicateur du PIB par tête d’habitant classant les USA à la 9ème place mondiale qui a classé le Sénégal 25ème pays le plus pauvre. C’est aussi cette même source qui exclut du « top dix » mondial du PIB/Tête des pays comme la Chine, le Japon, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France, le Brésil, l’Inde, l’Italie et la Russie. Dans quelle planète sommes-nous ? Je ne crois pas qu’un indicateur qui classe les USA à la 9ème place puisse servir de base pour dire que le Sénégal fait partie des 25 pays les plus pauvres du monde !
C’est dire donc qu’il n’est pas juste de trop s’épancher sur ce classement que même le FMI n’a pas totalement crédibilisé. En outre, il s’agit d’un indicateur calculé en dollar US ne tenant compte ni des niveaux d’inflation dans les différents pays encore moins des prévisions réelles à fin 2015. A titre d’exemple, le record récent de l’agriculture sénégalaise avec des bonds de près de 60% n’ont sans doute pas été pris en compte par les dits prévisionnistes.
En vérité selon beaucoup de spécialistes, le PIB par tête n’est pas un indicateur assez illustratif d’une bonne lecture de la pauvreté. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle des organismes du système des nations unies utilisent par exemple de plus en plus l’indice du développement humain (IDH) qui part du PNB (et non du PIB) par habitant pour y ajouter des éléments comme l’espérance de vie à la naissance, le niveau d’éducation, les conditions de vie etc.
Quand en 2013, le Président Macky décidait du recensement général de la population, de l’habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage s’était pour se faire une idée précise des changements majeurs à apporter à la trajectoire de notre économie. Ce recensement avait montré que la moitié de la population à moins de 18 ans. Nous somme 55% de ruraux pour 45% de citadins. Avec une densité moyenne de 69 habitants au km2 sur l’étendue du territoire, Dakar est à 5739 habitants au km2 contre par exemple 9 pour Kédougou. Parlant de Dakar, c’est comme si après avoir divisé le Sénégal en trois cent cinquante-sept (357) parts égales, on regroupe dans une seule part l’essentiel en termes de populations et de leviers pour le développement en laissant en rade les 356 autres parts. C’est une hérésie ! Le Président Macky est sans démagogie dans le chantier de correction de cette hérésie pour nous mettre sur l’orbite de l’Émergence.
C’est pour vaincre le fatalisme des simples politiques de redressement éternel que le Président Macky a changé de paradigme en parlant d’émergence, de couverture maladie universelle, de bourses de sécurité familiale, d’autoroutes, de routes et pistes rurales, de maitrise de l’eau, de diversification des sources énergétiques bref de révolution progressive vers l’émergence. C’est ce qui justifie par exemple, les deux universités de Diamniadio et Sine Saloum, le PUDC avec ses 5000 équipements de transformation agricole pour les femmes, ses 3048 km de pistes rurale, ses 250 forages et châteaux d’eau, l’électrification de 325 villages etc. C’est le choix d’émergence du Président Macky qui est en train de donner les 17 réformes et les 27 projets phares du PSE. C’est ce choix qui est en train de donner les 42 km des autoroutes Diamniadio-AIBD et AIBD-Mbour sans compter Ila Touba avec ses 130 km. Pour comprendre le caractère révolutionnaire de l’action du Président Macky, il faut juste se rappeler que le Président Wade considéré comme grand bâtisseur ne nous a fait que les 30 km de Dakar à Diamniadio. C’est aussi ce choix d’Émergence qui est en train de rendre possible l’autosuffisance alimentaire à travers le PRACAS qui va sous peu fixer 750 000 emplois nouveaux en milieu rural. Idrissa sait tout cela, mais il est obnubilé par le palais raison pour laquelle son ambition personnelle prime sur le seul crédo qui vaille : le Sénégal.
Nous devons savoir qu’un pays émergent est celui qui maitrise ce que j’appelle « les 3i ». Industrialisation, Institution et International. Un pays dit émergent doit garantir une INDUSTRIALISATION irréversible avec une productivité des facteurs travail et capital. Il doit se doter d’un système INSTITUTIONNEL garantissant les bases du développement durable et sans heurts politico-judiciaires. L’émergence doit aussi permettre d’avoir une ouverture maitrisée sur l’INTERNATIONAL en termes de capacité de résilience aux chocs économiques exogènes en termes réels et financiers.
En somme, l’émergence vise la souveraineté économique et sociale. Certes, c’est une lapalissade de dire que notre pays n’est pas encore développé. C’est aussi rester dans la vérité que de reconnaitre au Président Macky la pertinence de son choix et de ses actions planifiées pour rompre avec la démarche de colmatage menée jusqu’ici. Le Président de la République est dans la posture d’homme d’État c’est pourquoi, il ne répondra pas aux politiciens du dimanche de la trempe d’Idrissa que le peuple a fini de ranger dans les armoires de l’histoire. Idrissa n’est pas seulement en déphasage avec l’Émergence du Sénégal. Il l’est surtout avec le peuple et il est le seul à ne pas l’accepter. Il ne l’acceptera jamais parce qu’il est dans l’obsessionnel.
Mamadou NDIONE
Économiste Écrivain
Cadre Responsable Politique APR DIASS
Bof!!!!!!! yakh nga saa encre
Yakh sa encre mosse
Macky et son gouvernement depuis 2012,au su et au vu de chacun ,travaillent d’arrache pieds à remettre sur pieds un pays que les 12 années avant son arrivée on a pillé et mis la tète en bas
Bravo pour votre belle et pertinente analyse
Macky fait parti de ceu qui ruinée le pays il était là avant 2012
Yakh sa encre Moss
yakh na encrame moss, té wakhoufi dara
Il faut bien se préparer à encaisser les coups de la horde. C’est une stratégie de Macky Sall: beaucoup de milliards déversés dans sa communication. Il faut surtout comprendre que les répondeurs de Macky Sall sont obligés de le faire, leurs postes et leurs salaires en dépendent. Ils sont les premiers à vivre la dictature de Macky Sall.
Nous l’avions compris lorsque Ibrahima Ndoye, conseiller de Macky Sall, avait reproché à Aminata Tall de ne pas mouiller le maillot pour défendre Macky , alors que celui là, qui lui a offert le poste qu’elle occupe, est attaqué. La réplique d’Aminata ne se fit pas attendre. Elle déclara que c’est à Ibrahima Ndoye d’assurer la défense, lui qui bénéficie de deux salaires mensuels (un de la présidence, et un du CESE). Cela nous a permis de comprendre deux choses:
– La défense est une obligation parce que Macky vous a offert un poste ou un double salaire.
– Des fonctionnaires fictifs, c’est sous Macky Sall qu’on a eu des exemples concrets.
Nous avons aussi compris que bénéficier des privilèges de Macky et s’abstenir de répondre aux critiques sur Macky, c’est courir le risque de se retrouver tout nu devant le public. Parce que ce sont les frères dans le pouvoir qui risquent de vous déshabiller pour vous rappeler que c’est Macky qui vous a habillé et que vos habits ne servent qu’à faire de vous un répondeur. L’habit que Macky vous offre n’est qu’un outil pour sa défense.
Ces gens sont obligés de dire quelque chose pour la défense de Macky, même s’ils n’ont rien à dire.