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« Il faut changer la façon de regarder les Africains », plaide le Président sénégalais Macky Sall

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Le Président Macky Sall a plaidé mercredi pour un partenariat « gagnant-gagnant » entre l’Afrique et les pays développés, dans lequel « l’investissement prend le pas sur l’aide ». Intervenant au cours des rencontres économiques préparatoires au Sommet de l’Elysée sur la Sécurité en Afrique qui se déroulera les 6 et 7 décembre 2013 à Paris, le Chef de l’Etat sénégalais a indiqué que cette approche nouvelle exige une autre façon de percevoir l’Afrique et les Africains, un changement dans les mécanismes de coopération et de partenariat. « L’Afrique est en pleine croissance. Elle devient de plus en plus attractive et la compétition y gagne du terrain. Nous sommes dans un tournant historique où près d’un milliard d’africains constituent un des marchés les plus prometteurs », a plaidé le Président Sall, en présence du Président français François Hollande et de l’ivoirien Alassane Ouattara. « En Afrique, peut-être plus que partout ailleurs, nous sommes pressés par l’ampleur et l’urgence des besoins. Le temps n’est sûrement pas notre meilleur allié. C’est dire l’importance fondamentale que revêt pour nous, la mise en œuvre accélérée des politiques de développement économique et social », a encore ajouté le président Sénégalais.

1 COMMENTAIRE

  1. De Senghor avec ses diatribes contre les détériorations des termes de l’échange, à Wade avec le fameux slogan partenariats « gagnant-gagnant » sous Wade et actuellement sous Macky tout ce qui est dit par notre Président et ses pairs Africains l’a été depuis plus de trente ans !
    Le Président Macky Sall sait bien que changer la façon de regarder les Africains ne se décrète pas, il faut se donner les moyens d’être respecté par nos partenaires en défendant becs et ongles, et surtout en ayant le courage de remettre en cause tous les goulots d’étranglement qui empêche que la zone UEMOA soit souveraine dans les mises en place des investissements qu’elle estime structurants tout en diversifiant ses partenariats.
    POUR QUE L’INVESTISSEMENT PRENNE LE PAS SUR L’AIDE à l’Afrique noire (le Maghreb n’est plus dans la même dynamique que les pays subsahariens) , les pays qui ont en commun le FCFA (UEMOA) doivent avoir le courage de reconnaitre à la France le droit d’être avisé par tout ce qui se fait de grand par le biais de « leur » monnaie (Euros Africains) qu’elle garantit.
    Ne prenons pas nos « cousins » Français pour des demeurés, ils « disposent » d’au moins 40% de nos réserves financières, ce qui leur donne au moins un droit de regard sur nos affaires.
    Ayons le courage de remettre cette dépendance et attendons-nous à perdre au change dans les importations de produits manufacturés made in Europa et autres monnaies fortes, voilà notre dilemme !

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