Les services de la météorologie nigérienne lancent des appels à la vigilance. Des risques d’inondations ne sont pas écartés dans plusieurs zones du pays. Les premières inondations, conséquence des fortes pluies, ont fait des victimes : des maisons se sont effondrées et plusieurs milliers de têtes de bétail ont été emportées par les eaux en furie.
Les dégâts sont énormes en une semaine de pluies torrentielles sur toute l’étendue du territoire: 50 000 sinistrés, près de 3 000 habitations effondrées, avec comme conséquences dramatiques, 22 décès. Les pluies diluviennes ont également détruit plusieurs milliers d’hectares de cultures et emporté plus de 26 000 têtes de bétail.
Cinq des huit régions du pays sont concernées à des degrés divers. Niamey, la capitale a enregistré 49 maisons effondrées et plus de 2 000 personnes sans-abris. Selon le ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes, Laouan Magagi, la prompte réaction du gouvernement et des partenaires a permis de résorber les besoins en vivres de 50 000 sinistrés.
Les pluies risquent de revenir
Cette année, le plan de contingence élaboré par le gouvernement et ses partenaires humanitaires, table sur une prévision de 170 000 personnes potentiellement à risque de sinistres. Les zones du bassin du fleuve Niger et le lac Tchad sont principalement ciblées.
Dans le nord du pays, à Agadez, les fortes pluies qui se sont abattues ont coupé la région du reste du pays. La cité minière d’Arlit est difficilement accessible depuis quelques jours, du fait de l’effondrement d’un pont.
Depuis le début du mois d’août et l’arrivée des grandes pluies, les autorités en charge des questions des catastrophes naturelles sont inquiètes, les services de la météorologie nationale prévoient d’importantes pluies dans les jours et semaines à venir.
Rfi