Défense à haute outrance des avocats de Karim Wade sur le parquet spécial­­. Retour le procès d’hier en texte, photos et videos

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XALIMA-NEWS-
L’audience a été ajournée jusqu’a demain 14H 30 au lieu de 10h sur demande des avocats de l’Etat.

Les avocats de Karim Wade et de ses co-prévenus ont présenté des exceptions sur la compétence de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) à statuer dans cette affaire, lundi à Dakar, au deuxième jour du procès de leurs clients.

Les avocats de Karim Wade plaident l’incompétence de la CREI
Les avocats de Karim Wade et de ses co-prévenus ont présenté des exceptions sur la compétence de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) à statuer dans cette affaire, lundi à Dakar, au deuxième jour du procès de leurs clients.

Après le délibéré du président de la CREI Henri Grégoire Diop sur le rejet de l’exception soulevé jeudi par l’avocat de la partie civile Maître El Hadj Diouf et les avocats de la défense, les débats ont pris une autre allure.

L’ancien bâtonnier de Paris, Me Jean-René Farthouat, est le premier a prendre la parole pour le compte des avocats de la défense en soulevant l’incompétence de la CREI pour pouvoir juger Karim Wade. Il a défendu sa position en présentant des arguments juridiques.

Lui emboîtant le pas, Me Ciré Clédor Lya affirmé que le rôle de poursuite pour Karim Wade incombe à la Haute cour de justice. Sur cette lancée, Me Amadou Sall a soutenu  »une double incompétence de la CREI ».

Selon lui, certains faits reprochés à Karim Wade datent d’avant 2003 alors qu’il n’était pas ministre et ‘’tout ce qui lui est reproché entre 2003 et 2012 n’est pas de la compétence de la CREI’’.

 »Vous êtes absolument incompétents. En application de l’article 101, vous ne pouvez pas juger Karim Wade. Votre cour est incompétente’’, a-t-il martelé.

Ses confrères Souleymane Ndéné Ndiaye, Madické Niang et Alioune Badara Cissé ont abondé dans le même sens, en déclarant que Karim Wade échappe au jugement de la CREI.

Après les exceptions soulevées par les avocats de M. Wade, la CREI suspendu l’audience pendant une heure.

A la reprise, le procureur spécial Aliou Ndao a fait un réquisitoire pour demander à la cour de de dire aux avocats de la défense de présenter toutes les exceptions.

 »Dans toutes les juridictions, les exceptions sont posées en intégralité’’, a-t-il affirmé. Cet argument du procureur spécial a été battu en brèche par les conseillers de Karim Wade et de ses co-prévenus.

Pendant une vingtaine de minutes, les avocats de la défense, de la partie civile, le procureur Ndao et son substitut Antoine Diome ont débattu sur cet aspect.

Le président de la CREI n’a suivi aucun camp. Il s’est contenté de donner la parole aux avocats des co-prévenus de Karim Wade qui ojt soulé des exceptions.

En leur nom, Me Leïty Ndiaye, dans une longue plaidoirie, a tenté de démontrer l’incompétence de la CREI en se basant sur l’arrêt de renvoi.
Les avocats de Karim Wade pilonnent le procureur Alioune Ndao, qui pique une grosse colère
Après le public, c’est autour des avocats et procureurs de se crêper le chignon. En effet, le procureur spécial près de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), Alioune Ndao est intervenu pour la première fois depuis début du procès pour demander à la défense de formuler toutes les exceptions qu’ils ont à signaler. Ce que la défense ne peut comprendre ni accepter.

Me Alioune Badara Cissé le remet à sa place. « C’est la période où vous étiez en train de faire des réquisitions aux gendarmes. Vous n’êtes ni la Cour ni la barre ». Des propos qui ont mis le procureur Ndao hors de lui. Me Borso Pouye d’embrayer dans le même sillage. « Vous ne pouvez nous empêcher de formuler des exceptions si cela doit prendre trois mois on présentera nos exceptions ».

Un des avocats français d’indiquer que cette exception est un préalable à toutes les autres exceptions. Me Seydou Diagne d’attaquer ouvertement le procureur spécial: « le charpentier a du se tromper sinon vous seriez au centre. Et comme vous n’êtes pas le juge mais seulement une partie du procès donc laisser nous faire notre travail:
Un tir groupé qui a provoqué l’ire du magistrat du parquet spécial.
« Arreter Me Diagne. Président, dites à Me Diagne d’arreter », hurle Alioune Ndao très énervé. « Vous répondrez laisser les parler vous aller réagir » rétorque le président Henri Grégoire Diop. Le debat se poursuit

pressafrik
Passe d’armes entre le parquet spécial et la défense à propos des exceptions soulevées
Papa Ismaila DIENG @aliamsi
Alors que le parquet veut qu’on soumette toutes les exceptions une bonne fois pour toute. #kebetu #KarimWade (3/3)

Papa Ismaila DIENG @aliamsi
La défense veut que le tribunal se prononce d’abord sur la compétence ou non de la CREI. #Kebetu #KarimWade (2/3)

Papa Ismaila DIENG @aliamsi
Passe d’arme au tribunal entre le parquet spécial et la défense à propos des exceptions soulevées. #KarimWade #kebetu
Reprise des travaux
L’audience du procès de Karim Wade, suspendue vers 13h 30, a repris au Palais de justice de Dakar où les débats devraient se poursuivre sur l’incompétence de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) à juger l’ancien ministre d’Etat.

L’exception sur l’incompétence de la CREI a été défendue par l’ensemble des conseils de M. Wade, dont d’anciens ministres comme Mes Madick Niang, El Hadji Amadou Sall, Alioune Badara Cissé et l’ancien Premier Souleymane Ndéné Ndiaye.

Selon eux, en tant que ministre au moment des faits à lui reprochés, Karim Wade devrait plutôt comparaître devant la Haute Cour de justice.

Le procureur spécial près CREI devrait faire ses observations sur cette exception soulevée par les avocats de la défense. Sont aussi attendues les réactions des avocats de la partie civile.

Peu après la reprise du procès, lundi, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a rejeté les exceptions soulevées jeudi dernier par les avocats de la partie civile et de la défense relativement à la constitution d’anciens ministres comme conseils de Karim Wade et du député El Hadji Diouf en tant que conseil de la partie civile.

Cette bataille de procédures avait poussé le président de la cour, le magistrat Henry Grégoire Diop, à renvoyer le procès jusqu’à ce lundi.

En conséquence du rejet des exceptions de nullité, Mes Amadou Sall, Madické Niang, Souleymane Ndéné Ndiaye et Alioune Badara Cissé, visés par la requête de Me El Hadji, avocat de la partie civile, pourront continuer à plaider pour Karim Wade.

Il en est de même pour les conseils de la partie, Me El Hadji Diouf ainsi et son confrère Moustapha Mbaye, président du Conseil départemental de Saint-Louis, visés dans l’exception soulevée par leurs confrères de la défense .

Karim Wade devra justifier un patrimoine de 117 milliards de francs CFA.
Il va comparaître avec sept autres personnes présentées comme ses complices. Quelque 77 témoins et une trentaine d’avocats devraient participer à ce procès, selon des informations de presse.

Karim Wade avait été inculpé et placé sous mandant de dépôt en avril 2013, avec sept autres personnes, par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).

Cette juridiction lui avait mis en demeure, un mois auparavant, de justifier l’origine licite de ses biens évalués à l’époque à 691 milliards de francs CFA. Un montant ramené à 117 milliards de francs CFA au cours de l’instruction.
BHC/ASG

l’audience suspendue jusqu’à 14h

L’audience du procès de l’ancien ministre d’Etat Karim Wade, a été suspendue jusqu’à 14 heures, a constaté l’APS.

Cette suspension est intervenue, alors que les avocats de la défense venaient de contester la compétence de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) à juger M. Wade.

L’ensemble de ses conseils, dont d’anciens ministres comme Mes Madické Niang, El Hadji Amadou Sall, Alioune Badara Cissé et l’ancien Premier Souleymane Ndéné Ndiaye, ont défilé à la barre pour, comme un seul homme, défendre cette idée.

Selon eux, en tant que ministre au moment des faits à lui reprochés, Karim Wade devrait plutôt comparaître devant la Haute Cour de justice.

A la reprise de l’audience attendue à 14h, le procureur spécial près CREI devrait faire ses observations sur cette exception soulevée par les avocats de la défense. Sont aussi attendues les réactions des avocats de la partie civile.

Peu après la reprise du procès, lundi, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a rejeté les exceptions soulevées jeudi dernier par les avocats de la partie civile et de la défense relativement à la constitution d’anciens ministres comme conseils de Karim Wade, et celle du député El Hadji Diouf en tant que conseil de la partie civile.

Cette bataille de procédures avait poussé le président de la cour, le magistrat Henry Grégoire Diop, à renvoyer le procès jusqu’à ce lundi.

En conséquence du rejet des exceptions de nullité, Mes Amadou Sall, Madické Niang, Souleymane Ndéné Ndiaye et Alioune Badara Cissé, visés par la requête de Me El Hadji, avocat de la partie civile, pourront continuer à plaider pour Karim Wade.

Il en est de même pour les conseils de la partie civile, Me El Hadji Diouf et son confrère Moustapha Mbaye, président du Conseil départemental de Saint-Louis, visés dans l’exception soulevée par leurs confrères de la défense .

Karim Wade devra justifier un patrimoine de 117 milliards de francs CFA.
Il va comparaître avec sept autres personnes présentées comme ses complices. Quelque 92 témoins sont attendus à ce procès, selon des informations de presse.

Karim Wade avait été inculpé et placé sous mandant de dépôt en avril 2013, avec sept autres personnes, par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).

Cette juridiction l’avait mis en demeure, un mois auparavant, de justifier l’origine licite de ses biens évalués à l’époque à 691 milliards de francs CFA. Un montant ramené à 117 milliards de francs CFA au cours de l’instruction.
BHC/ASG

La défense conteste la compétence de la CREI à juger Karim Wade
Les avocats de l’ancien ministre d’Etat Karim ont contesté lundi la compétence de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), à juger leur client, dont le procès, suspendu jeudi à cause d’une âpre bataille de procédures avec leurs confrères de la partie civile, a repris ce matin.

ARRIVEE MOUVEMENTEE DE KARIM


Ils ont fait cette observation, alors que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) vient à peine de rejeter les exceptions soulevées jeudi dernier par les avocats de la partie civile et de la défense relativement à la constitution d’anciens ministres comme conseils de Karim Wade et du député El Hadji Diouf en tant que conseil de la partie civile.

Cette bataille de procédures avait poussé le président de la cour, le magistrat Henry Grégoire Diop, à renvoyer le procès jusqu’à ce lundi.

En conséquence du rejet des exceptions de nullité, Mes Amadou Sall, Madické Niang, Souleymane Ndéné Ndiaye et Alioune Badara Cissé, visés par la requête de Me El Hadji Diouf, avocat de la partie civile, pourront continuer à plaider pour Karim Wade.

Il en est de même pour les conseils de la partie civile, Me El Hadji Diouf et son confrère Moustapha Mbaye, président du Conseil départemental de Saint-Louis, visés dans l’exception soulevée par leurs confrères de la défense.

L’audience pour le procès de l’ancien d’Etat Karim Wade, jugé devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite, et ses présumés complices, a repris ce matin au Palais de justice de Dakar.

Ouvert jeudi, le procès avait dû être renvoyé à ce lundi en raison d’une bataille de procédures.

Karim Wade dernier devra justifier un patrimoine de 117 milliards de francs CFA.

Il va comparaître avec sept autres personnes présentées comme ses complices. Quelque 77 témoins et une trentaine d’avocats devraient participer à ce procès, selon des informations de presse.

Karim Wade avait été inculpé et placé sous mandant de dépôt en avril 2013, avec sept autres personnes, par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).

Cette juridiction lui avait mis en demeure, un mois auparavant, de justifier l’origine licite de ses biens évalués à l’époque à 691 milliards de francs CFA. Un montant ramené à 117 milliards de francs CFA au cours de l’instruction.
L’exception de nullité rejetée par la Crei : première défaite de la partie civile

La partie civile vient de subir sa première défaite, dans le cadre de l’ouverture du procès de Karim Wade. En effet, l’exception de nullité soulevée par les avocats de l’Etat vient d’être rejetée par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).

Les conseils en question avaient estimé que Mes Amadou Sall, Madické Niang, Souleymane Ndéné Ndiaye et Alioune Badara Cissé ne devaient pas se constituer pour l’ancien puissant ministre d’Etat, au motif qu’ils ont été ministres de la République, il y a de cela moins trois ans. Cette exception de nullité rejetée, Karim Wade a été appelé, vers 11h30, devant la barre de la Cour.

Actusen.com
les avocats de Karim Wade autorisés à défendre leur client
Le Juge Henri Grégoire Diop vient d’autoriser les avocats de Karim Wade à le défendre. Mes Souleymane N’déné N’diaye, Madické Niang, Alioune Badara Cissé et El hadj Ibrahima Sall pourront dès lors défendre leur client en toute légalité.
Le Juge a débouté Me El hadj Diouf qui avait déclaré que ces avocats ne pouvaient pas défendre Karim Wade, car ils ont été des agents de l’Etat, il y a moins de trois ans.
Le procès a repris et Karim est appelé en ce moment même à la barre…
DAKARACTU
La Cour invalide le certificat médical de Bibo Bourgi

Pour la reprise du procès de Karim Wade, le Juge a tout de suite déclaré que la Cour n’est pas engagée par le certificat médical présenté par les avocats de Ibrahima Khalil Bourgi dit Bibo.
Selon toujours le Juge, Bibo Bourgi est dispensé de procès pour aujourd’hui et demain, mais après cela, il devra venir témoigner…
Reprise du procès Karim Wade

L’audience pour le procès de l’ancien ministre d’Etat Karim Wade, jugé devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), et de ses présumés complices, a repris au Palais de justice de Dakar.

Ouvert jeudi, le procès avait dû être renvoyé à ce lundi en raison d’une bataille de procédures.

Karim Wade est arrivé au tribunal à bord du même véhicule qui l’avait transporté jeudi, au premier jour de son procès, indique-t-on.

Les avocats de la partie civile et ceux de la défense ainsi que des journalistes sont déjà dans la salle d’audience, déjà prise d’assaut par le public. Viviane Wade, la mère de Karim, est également dans la salle.

Lundi, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), qui juge le fils de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade, avait mis en délibéré jusqu’à lundi les exceptions de nullité concernant la validité de la constitution de certains avocats.

Les avocats de la partie civile contestent le fait que d’anciens ministres puissent se constituer pour défendre Karim Wade.

Ce que rejettent vivement leurs confrères qui assurent la défense de l’ancien ministre de la Coopération internationale, des Transports et des Infrastructures.

Ce dernier devra justifier un patrimoine de 117 milliards de francs CFA.
Il va comparaître avec sept autres personnes présentées comme ses complices. Quelque 77 témoins et une trentaine d’avocats devraient participer à ce procès, selon des informations de presse.

Karim Wade avait été inculpé et placé sous mandant de dépôt en avril 2013, avec sept autres personnes, par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).

Cette juridiction lui avait mis en demeure, un mois auparavant, de justifier l’origine licite de ses biens évalués à l’époque à 691 milliards de francs CFA. Un montant ramené à 117 milliards de francs CFA au cours de l’instruction.
BHC/ASG
DEUX ANS FERME POUR RAMPINO
Moïse Rampino, le jeune arrêté pour avoir perturbé l’audience jeudi, au premier jour du procès de Karim Wade, a été condamné lundi à deux ans de prison ferme.

Appelé à la barre, Rampino, présenté comme un bloggueur, a dit au juge, qui lui rappelait ses propos, qu’il avait oublié de mentionner qu’il avait traité les magistrats de la cour de  »corrompus »

 »Je vous avais traités de corrompus. Je ne vous reconnais pas […] », a-t-il lancé à la cour.

Jeudi, Moïse Rampino, né le 1 janvier 1988 à Dakar, avait subrepticement quitté le public pour se diriger vers les magistrats, en scandant : ‘’Nous disons non aux magistrats’’.

Il a été maîtrisé par les forces de l’ordre qui étaient présentes dans la salle d’audience où a comparu jeudi, pour la première fois, l’ancien ministre Karim Wade, poursuivi pour enrichissement illicite.

Statuant jeudi après la suspension du procès de Karim Wade et de ses coaccusés, la cour avait décidé que Rampino, accusé de ‘’ trouble à l’audience’’, allait être jugé devant la foule.

Les partisans de Karim dispersés à coup de grenades lacrymogènes
Les grenades lacrymogènes ont tonné, ce 4 août 2014, aux alentours du Palais de justice, où se tient le procès Karim Wade.
En effet, les forces de l’ordre ont lancé des jets de grenades contre les militants du fils de l’ancien Président de la République, Abdoulaye Wade.
Et ce, dès que ces derniers ont commencé par scander “Libérez Karim ! Libérez Karim !” dès l’arrivée du plus célèbre prévenu de la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss.
Finalement, les fidèles de Karim Wade ont été dispersés.
Actusen.com
Karim Wade et ses présumés complices déjà dans la salle d’audience

L’ancien ministre d’Etat Karim Wade, jugé pour enrichissement illicite devant la CREI, est arrivé dans la salle d’audience du palais de justice de Dakar où son procès, suspendu jeudi en raison d’une bataille de procédures, doit se poursuivre ce lundi.

Il était arrivé quelques minutes plus tôt sur les lieux à bord du même véhicule qui l’avait acheminé jeudi, au premier jour de son procès, indique-t-on. Les autres prévenus sont aussi dans le box des accusés.

Les avocats de la partie civile et ceux de la défense ainsi que des journalistes sont déjà dans la salle d’audience, déjà prise d’assaut par le public. Viviane Wade, la mère de Karim, se trouve également dans la salle.

Lundi, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), qui juge le fils de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade, avait mis en délibéré jusqu’à lundi les exceptions de nullité concernant la validité de la constitution de certains avocats.

Les avocats de la partie civile contestent le fait que d’anciens ministres puissent se constituer pour défendre Karim Wade.

Ce que rejettent vivement leurs confrères qui assurent la défense de l’ancien ministre de la Coopération internationale, des Transports et des Infrastructures.

Ce dernier devra justifier un patrimoine de 117 milliards de francs CFA.
Il va comparaître avec sept autres personnes présentées comme ses complices. Quelque 92 témoins et une trentaine d’avocats devraient participer à ce procès, selon des informations de presse.

Karim Wade avait été inculpé et placé sous mandant de dépôt en avril 2013, avec sept autres personnes, par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).

Cette juridiction lui avait mis en demeure, un mois auparavant, de justifier l’origine licite de ses biens évalués à l’époque à 691 milliards de francs CFA. Un montant ramené à 117 milliards de francs CFA au cours de l’instruction.
BHC/ASG

Arrivée de Karim Wade au palais de justice

L’ancien ministre d’Etat Karim Wade, jugé pour enrichissement illicite devant la CREI, est arrivé au palais de justice de Dakar où son procès, suspendu jeudi en raison d’une bataille de procédures, doit se poursuivre ce lundi.

Il est arrivé sur les lieux à bord du même véhicule qui l’avait acheminé jeudi, au premier jour de son procès, indique-t-on.

Les avocats de la partie civile et ceux de la défense ainsi que des journalistes sont déjà dans la salle d’audience, déjà prise d’assaut par le public. Viviane Wade, la mère de Karim, se trouve également dans la salle.

Lundi, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), qui juge le fils de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade, avait mis en délibéré jusqu’à lundi les exceptions de nullité concernant la validité de la constitution de certains avocats.

Les avocats de la partie civile contestent le fait que d’anciens ministres puissent se constituer pour défendre Karim Wade.

Ce que rejettent vivement leurs confrères qui assurent la défense de l’ancien ministre de la Coopération internationale, des Transports et des Infrastructures.

Ce dernier devra justifier un patrimoine de 117 milliards de francs CFA.
Il va comparaître avec sept autres personnes présentées comme ses complices. Quelque 92 témoins et une trentaine d’avocats devraient participer à ce procès, selon des informations de presse.

Karim Wade avait été inculpé et placé sous mandant de dépôt en avril 2013, avec sept autres personnes, par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).

Cette juridiction lui avait mis en demeure, un mois auparavant, de justifier l’origine licite de ses biens évalués à l’époque à 691 milliards de francs CFA. Un montant ramené à 117 milliards de francs CFA au cours de l’instruction.

Chaude Ambiance au palais de justice

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Intense bataille de procédure qui peut tout changer

Lundi 04 août 2014, deuxième jour de procès pour Karim Wade. Une journée importante et décisive pour celui qui se considère comme « prisonnier politique ».Peut être,il n’entrera pas en jeu. Ce sera la journée de ses avocats. Des avocats qui risquent de l’abandonner en plein procès parce que frappés par la contestation de la validité de leur constitution. La décision de la CREI, ce lundi, sur cette affaire est bien attendue par karim et ses conseils.

Deuxième affaire, très préoccupante par Karim, c’es le cas Bibo Bourgi. Pour des observateurs qui connaissent bien le dossier, l’avenir de Kartim, dépend en grande partie de cet homme d’affaire.Son témoignage peut sauver Karim ou peut l’enfoncer. S »il le charge, Karim peut dire, que c’Est fini pour lui, il sera condamné et prolongera son séjour à REBEUSS. S’il le décharge, les accusations risquent de tomber. Ce qui facilitera la tâche à ses avocats. Voila ce qui explique toute la bataille au tour de cet homme en en chaise roulante et en perfusion. A en entendre, l’avocat de Karim Wade, Me Clédor Ly, les conseillers de l’Etat veut exercer une pression sous forme de « chantage » sur lui pour qu’il mouille Karim Wade.
Bibo est-il apte à témoigner ou pas? Le juge rendra verdic ce lundi. Une réponse très attendue aussi par Karim.
Au premier jour du procès, Karim était apparu très souriant et confiant. Gardera t-il le même état d’esprit ce lundi?

8 Commentaires

  1. Questions du jour : La constitution de partie civile de l’État du Sénégal est-elle recevable ?

    Le principe : Toute personne qui se prétend lésée par un crime ou un délit peut en portant plainte se constituer partie civile devant le juge d’instruction compétent en application des dispositions des articles 52, 52-1 et 706-42 du code de procédure pénale.

    La question est de savoir si dans le cadre de la procédure, l’État est lésé dans ses intérêts économiques. L’infraction poursuivie devant la CREI est une « procédure de justification de ressources », et non de détournement de denier public. (Si la poursuite était basée sur le détournement des deniers publics, elle ne relèverait pas de la compétence de la CREI, mais de la Haute Cour, car les fait auraient été commis pendant l’exercice de fonctions ministèrielles.) En effet, le délit d’enrichissement illicite implique que l’on ne connaît pas l’origine de la fortune de la personne poursuivie, raison pour laquelle on lui demande de se justifier. Par conséquent, l’État peut il raisonnablement établir un préjudice, et se constituer valablement partie civile ?

    La jurisprudence relative à la recevabilité de constitution de partie civile pour les associations, précise de manière récurrente que l’infraction poursuivie doit être en adéquation avec ses statuts et que cette infraction lui cause un préjudice direct. Il n’est pas a exclure que cet argument soit lever par la Cour, pour admettre la recevabilité de la constitution de partie civile de l’État. Toutefois, cette solution serait contraire à l’exigence d’un préjudice qui ne peut être établi.

    Si nous considérons par extraordinaire que la constitution de partie civile de l’État est recevable, il se posera véritablement un problème d’impartialité. En effet, tout au long de la procédure, nous avons vu le Procureur Spécial être accompagné par « les avocats de l’État » pour accomplir des actes de procédure à l’étranger en l’absence même de la défense ?

    Or, la partie civile étant une partie au procès pénal ne peut pas avoir un traitement plus favorable que la partie poursuivie. Cette garantie procédure, égalité et l’équité, mise en exergue par la constitution et le code de procédure pénale serait violée.

    Il est important que la Cour précise à quel titre les « avocats de l’État, partie civile » apportent assistance au Procureur spécial seul habilité à défendre les intérêts de la collectivité ? La question est, l’Avocat de l’État partie civile peut il conseiller et assister le Procureur spécial, organe de poursuite, en l’absence même des avocats de la défense ?

    En conclusion, la constitution de partie civile est incertaine car l’État ne peut pas se prévaloir d’un préjudice. Si par extraordinaire, on admettait la recevabilité de la constitution de l’État comme partie civile, il y aurait véritable une rupture de l’exigence d’impartialité entre les parties. L’État du Sénégal (partie civile) étant partie au procès ne peut avoir un traitement plus favorable que celle reconnue à la défense. Sauf à rompre avec le principe de l’égalité, le Procureur Spécial ne peut pas collaborer plus avec les avocats de la partie civile qu’il ne le ferait avec ceux de la défense.

    Que Dieu inspire la Cour, afin qu’éclate la vérité dans le respect de la justice et des procédures légales qui nous gouvernent.

  2. Donner à ce procés une dimension inconmensurable , voilà le sale boulot auquel nos journalistes sont accrédités , leur nullité et leur platitude de toute sorte ne leur fait pas entrevoir que nulle part ailleurs un tel procés n’empécherait les gens de vaquer ordinairement à leur preoccupations de tous les jours , mais faire retenir aux Senegalais leur souffle est un véritable affront tant par les gens du Pds que par nos jounalistes en quête de probité .Trés malsaint pour un pays comptant 2 alerternances dénocratiques.

  3. le proces de la honte…rien que de la dictature avec atteinte aux droits de l homme…un president qui est nul et qui a la limite manque de bon sens…

  4. Alioune Badara Cisse mène une bataille contre Macky Sall et sa femme ; rien le l’intéresse dans se procès. Un show man que je connais bien ; alcoolique. Il ne serait jamais dans le camp Karim s’il n’était pas exclu du gouvernement d’Abdoul MBaye par la première dame. C’est comme ça que les gouvernements de l’Afrique fonctionnent ; démocratie Zéro. Croyez-moi, ABC est un opportuniste il va très bientôt rejoindre les Idrissa Seck, Khalifa Sall et Balde. Très intelligents dans les idées mais brouillon dans sa façon de faire. Jamais qu’il ne tromperait Idrissa ou Khalifa sall peut être Balde ou Karim.

  5. Vous n’avez encore rien compris, on ne défend pas Karim Wade mais un PRINCIPE.
    Le peuple avait accompagné Idrissa Seck quand il a été emprisonné, ce même peuple a accompagné Macky Sall aussi quand il a été convoqué pour blanchiment d’argent.
    Contrairement à vous, nos positions ne changent pas suivant le nom de la personne (Wade, Seck, Sall ou Diop) et on sera toujours debout prêt à combattre l’INJUSTICE subie par n’importe qui et exercée par n’importe qui

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