J’ai tant cherché à ravaler ma colère, à résumer le fond de ma pensée que j’en ai tardé à livrer mon opinion. D’une prochaine élection présidentielle sans candidature féminine au fiasco que fut le parrainage avec les révélations de l’ancien premier ministre Abdoul Mbaye, passant par le fameux « Diambalisation » chez les patriotes, au TER à inaugurer à tout prix pour le BBY, à ces candidats écartés de la course en faisant usage des articles L27, L31 et L57 essentiellement, cette démocratie tourmentée, la paix titillée…
Sass! Ah mon S?négal! Djekkou ni do bayi! Tokk faté euleuk!
Il y a environ un mois j’ai pris part à un seminaire; les belles dames étaient tellement heureuses et fières de compter autant de candidates. Je l’étais tout autant mais je ne pouvais empêcher mon scepticisme de me dominer. Et mes craintes s’affirment aujourd’hui !
Que doit être le ressentiment de toutes ces dames? Nous y allons sans candidate. Le Sénégal en 2019 sans une »Linguère » pour prétendre à ce fauteuil. Oh! Ils nous diront que le parrainage a juste fait son effet.
D’ailleurs parlons de cette machine autodestructrice de la démocratie, 20 candidats retenus sur 27. Et l’ACT qui nous a démantelé ce processus d’autodestruction; 2 autres exclus en utilisant la justice.
Des fiches physiques jamais ou plutôt prétendues regardées, des parrains exclus sous prétexte qu’ils ne sont pas dans le fichier électoral pourtant ayant bien droit au vote avec un numéro de carte d’électeur et l’arsenal nécessaire à l’élimination de tout semblant de dictateur…
Et ces mensonges!???? Aucune dignit? donc!? Tous les moyens sont bons pour éliminer tout candidat qui peut sembler dangereux. L’on n’hésite pas à utiliser toute presse indigne laissant en rade notre presse faite d’éthique et consciente. Le doute est donc à semer quelque soit le prix!? Et pourtant il est plus simple de laisser la justice traiter ces dossiers notamment devant l’interpellation du principal accusé.
L’on se bagarre pour pr?server notre démocratie mais l’on cherche aussi à conscientiser ce peuple sur ces multiples inaugurations, les uns étant des projets de notre grand père Maître Abdoulaye Wade qui ne lui sont point reconnus, d’autres étant surtaxés à donner l’impression que la notion de priorit? est oubliée et la règle générale reste le remplissage des poches par nos frais d’impôt.
Nous sommes tous coupables, je ne cesserai de le dire; de ce citoyen qui ne vote jamais à cet élu du peuple qui n’est jamais à l’?coute de ceux là qui l’ont choisi.
Passant par le citoyen qui vend son vote racheté au prix de nos impôts.
Nous sommes tous coupables, cette classe de politiciens professionnels qui manipulent l’intelligentsia sénégalaise qui jouent avec la stabilité de notre République du pouvoir comme de l’opposition.
Nous sommes tous coupables, de ce jeune qui ne se solidarise pas avec ses pairs, avec son peuple pour sortir le Sénégal du gouffre, ce jeune qui fait de son leader un divin au lieu de critiquer quand il faut, ce parent qui est spectateur et pousse à l’être, cette femme qui se satisfait des tissus distribués çà et là …
Nous sommes tous coupables tant que nous ne serons pas sincères et ne nous battrons pas ensemble pour la stabilité, la paix et la restauration des valeurs dans notre Sénégal.
Nous sommes tous coupables tant que nous assisterons ensemble bras crois?s au m?lange des pouvoirs.
Nous assisterons encore longtemps aux plans machiavéliques d’oiseaux de mauvaix augures tant que nous n’aurons pas les réactions ponctuelles nécessaires.
Je m’en vais poursuivre mon combat de principes dans l’éthique.
À bon entendeur!
Je le partage ton point de vue Yaye Fatou. On est quelque part tous coupable, mais qu’en est il du role de notre elite feminine politique, car pour atteindre ces objectifs il est fondamental d’améliorer et d’encourager la participation politique des femmes particulierement au niveau des partis politiques. Mais cette absence de vivier s’explique aussi par l’absence de promotion paritaire. Très peu de femmes sont à des postes à haute responsabilité dans les partis. Il ya aussi un phénomène d’autocensure. Les femmes ont aussi tendance à accepter des fonctions derisoires car comment comprendre qu’une si brillante femme comme Mme Mimi Toure ancienne Premier Ministre, Ministre de la Justice qui etait pressentie pour occuper le poste de Secretaire General Adjoint des Nations Unies puisse se rabaisser a un niveau d’Envoyee Speciale chargee de la collecte des cartons de parrainage APR. C’est quelque chose de co-construit qui n’echappe pas a la regle sur la maniere dont sont percus les sexes. C’est pourquoi elles doivent aussi apprendre a s’imposer se battre au niveau politique et gravir les échelons afin d’inverser la tendance.
Je le partage ton point de vue Yaye Fatou. On est quelque part tous coupable, mais qu’en est il du role de notre elite feminine politique, car pour atteindre ces objectifs certes il est fondamental d’améliorer et d’encourager la participation politique des femmes particulierement au niveau des partis politiques. Mais cette absence de vivier s’explique aussi par l’absence de promotion paritaire. Très peu de femmes sont à des postes à haute responsabilité dans les partis. Il ya aussi un phénomène d’autocensure. Les femmes ont aussi tendance à accepter des fonctions derisoires car comment comprendre qu’une si brillante femme comme Mme Mimi Toure ancienne Premier Ministre, Ministre de la Justice qui etait pressentie pour occuper le poste de Secretaire General Adjoint des Nations Unies puisse se rabaisser a un niveau d’Envoyee Speciale chargee de la collecte des cartons de parrainage APR. C’est quelque chose de co-construit qui n’echappe pas a la regle sur la maniere dont sont percus les sexes. C’est pourquoi elles doivent aussi apprendre a s’imposer se battre au niveau politique et gravir les échelons afin d’inverser la tendance.