Après l’ancien ministre français de l’Économie et des Finances, Michel Sapin, c’est au tour de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de France, de visiter, hier, la « Maison du Train express régional », un mois après l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. Selon lui, « ce projet considérable fera de Dakar une grande capitale africaine ».
Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de France, Jean-Yves Le Drian, a visité, hier, la « Maison du Train express régional », en présence du Secrétaire d’État sénégalais, chargé du réseau ferroviaire national, Abdou Ndéné Sall, et du directeur général de l’Apix, Mountaga Sy. Sur place, il a eu droit à des explications détaillées sur le Ter qui reliera Dakar à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) de Diass ainsi que ses composantes. Après la visite, M. Le Drian et sa délégation se sont entretenus avec les entreprises françaises titulaires du marché (Ter). A la fin de la visite, le ministre français se dit « impressionné » par le projet qui est, selon lui, « considérable pour le Sénégal ». « Je savais que ce projet existait, mais je n’en avais pas mesuré l’ampleur », a-t-il déclaré. M. Le Drian n’a pas caché son sentiment de fierté de voir des entreprises françaises gagner ce marché et de constater « l’extrême synergie entre les équipes (Sénégal et France) pour être dans les temps et aboutir au 14 janvier 2019 à l’ouverture de cette ligne qui sera exploitée en partenariat avec la Société nationale des chemins de fer français (Sncf) ». Ce projet montre, à son avis, que « le Sénégal et la France, ça gagne ». « Le Ter est un projet structurant et très important pour le Sénégal ; et fera de Dakar une grande capitale africaine », a-t-il ajouté.
Pour sa part, le directeur général de l’Apix, Mountaga Sy, a assuré du démarrage effectif du Ter. « Les travaux sont sous contrôle », a-t-il indiqué, tout en soulignant que les trois plateformes qui sous-tendent le démarrage du projet sont quasiment terminées : la plateforme d’études, le terrassement et la base des travaux. La plateforme d’études recevra, à l’en croire, à partir du 20 juillet, 200 ingénieurs sénégalais et français qui vont finaliser les études détaillées du projet. S’agissant des travaux de terrassement, Mountaga Sy a souligné qu’ils ont été quasiment terminés sur les zones à faible densité de populations sur une longueur de 12 km, soit 33 % du tracé. Alors que la base des travaux sur 13 ha recevra, à partir de septembre prochain, les plateformes physiques ferroviaires. « Les titulaires du marché vont travailler sur une même plateforme pour mutualiser leurs efforts, optimiser les schémas techniques de mise en œuvre et livrer le projet à temps », a-t-il assuré.
Pour le directeur général de l’Apix, cette visite du ministre français revêt un « caractère particulier » et dénote une revue d’étape sur l’état d’avancement du projet parce que, dit-il, majoritairement la technologie française est titulaire du marché, mais aussi l’appui et l’accompagnement financiers français pour réaliser le projet Ter. « Cette visite, a-t-il ajouté, motive et encourage le projet à avancer dans des délais très serrés et pour être livré à date échue ». S’agissant des financements, M. Sy précise qu’ils ont été bouclés et que les entreprises titulaires ont reçu leurs avances de démarrage. « Toutes les suspensions sont levées. Le temps zéro est acté par l’ensemble des titulaires du marché », a-t-il dit.
Souleymane Diam SY
lesoleil.sn
Un discours ironique. Il ne croit pas à ce qu’il dit. Ses hôtes ne croient pas à ce qu’il dit. Mais ils conviennent d’un théâtre pour la consommation d’un peuple.
Est ce compréhensible qu’en 2017 des africains n’aient toujours pas compris ce qu’est la coopération gagnant-gagnant de la France avec un pays africain, ou avec un pays dirigé par un noir, tout court ? Est ce compréhensible, en ce 2017, qu’un président noir n’ait pas de la chair de poule rien qu’en entendant un responsable français le féliciter de la bonne coopération de son pays avec la France ? Est ce possible d’imaginer que ces présidents noirs n’ont pas compris, qu’ils ne savent pas, qu’ils n’ont aucun conseiller pour leur conter les exemples passés ? Ou alors est ce, tout simplement, parce qu’ils sont des gens qui n’apprennent jamais rien par les autres ?
Flash back.
– Jean Claude Duvalier (Bébé Doc) a été un des exemples de dirigeants noirs serviles jusqu’au bout des ongles pour les intérêts de la France, au prix de tortures et crimes des citoyens de leurs pays. Lorsque la colère de la rue ne put plus être contenue par les subterfuges de la France, elle le conseilla de céder le pouvoir à l’armée et de venir en France. Il y arriva dans un avion américain avec 460 milliards vidés des caisses de son pays. Durant 25 ans, la France refusa de le juger, de l’extrader ou d’accorder une entraide judiciaire à Haïti. Et pourtant malgré toute cette fortune, toute cette protection, qui serait le summum de l’assurance et de la sécurité pour les esprits limités, il finit en clochard sdf dans les rues de France, après avoir été expulsé de son logement pour non payement, un logement qu’il payait 80 millions par an. Il finit surtout par être recueilli par les haïtiens qu’ils tuaient pour les intérêts de ceux qui le regardent traîner dans les rues. Il finit par retourner en Haïti, où le peuple qu’il avait martyrisé l’accueilli et où le pouvoir le logea en attendant son procès. Il décéda en 2014 avant le procès. Voilà l’homme qui offrait 7 millions de dollars à la Croix Rouge américaine pour une aide aux sinistrés haïtiens (observez le détour). Mais apparemment, beaucoup de présidents africains actuels n’ont pas retenu la leçon.
– David Daco, fut deux fois (non successives) président de la Centrafrique. Et à chaque fois il avait été installé là par la France, jamais par le peuple centrafricain. Lorsque, la première fois, la France jugea qu’il fallait le changer pour Bokassa, elle le fit déposer par ce dernier, et elle le recueillit en réfugier chez elle. Et quand elle eut assez de sucer le sang de la Centrafrique par le travail de Bokassa, et qu’elle jugea qu’il n’y a plus rien à tirer de lui, elle le déposa et ramena David Daco au pouvoir, et ce, après avoir accusé Bokassa de consommer de la chair humaine. Daco fut déposé, pour la deuxième fois, par Kolingba. Et pourtant ce serviteur de la France finit sa vie très misérablement en RCA. Très malade, il n’avait même plus le nécessaire pour se soigner. Ce fut des centrafricains (ceux qu’ils torturait pour l’intérêt de la France) qui se cotisèrent pour l’évacuer se soigner dans un hôpital du Congo. La France qu’il a servi se foutait de son sort. Mais la particularité de David Daco est d’avoir été l’exemple unique (à ma connaissance), au milieu de sa maladie, à signer un communiqué, et à aller jusqu’à la radio nationale, pour présenter ses excuses à tout le peuple centrafricain pour le mal qu’il lui a fait pour la France, lors de son aveuglement par le pouvoir.
– Le Mobutu Sese Seko qui a servi à la France pour l’assassinat de Lumumba est le même Mobutu qui finit sa vie telle que tout le monde le sait. Mais surtout, c’est le Mobutu qui se résout à écrire une lettre à Jacques Chirac pour dénoncer la trahison qu’il a subi de l’Occident qu’il a pourtant servi jusqu’au bout de ses ongles.
https://www.sangonet.com/FichPtsdevuesuite/LettreMobutuChirac.html
– Le Jean Bedel Bokassa qui a offert tout le diamant de la RCA à la France, a offert les animaux sauvages de ce pays pour les lubies de chasse des dirigeants français, a pourtant fini par être accusé de consommer de la chair humaine par la même France, et déposé par elle. Mais il y a surtout que Bokassa accuse le président français Valery Giscard d’Estain de faire de sa femme (Mme Bokassa) sa maîtresse. Ainsi, à chaque fois que Giscard voulait se taper Mme Bokassa, il organisait une visite officielle sur le thème de la coopération franco-centrafricaine.
https://youtu.be/0vJypojIJvY
https://youtu.be/TKu0JxHwnWs
– Aujourd’hui encore, la vie du légionnaire Compaoré, le plus grand serviteur de la France n’est absolument pas enviable.
Et la liste est loin d’être exhaustive.
Est ce dire que les présidents africains actuels n’ont jamais entendu parler de ces histoires réelles ? Et leurs communicants ? Il est pourtant incompréhensible que quelqu’un qui a jamais eu vent de ces histoires pensent créer un effet admiratif en communiquant sur la coopération avec la France, vu tout ce que cette coopération réveille d’extrêmes mauvais souvenirs.
AVEC DE PAREILLES PROPOS ON A LE COEUR GROS. CELA FAIT RAGER; DE VOIR QUE CES BLANCS BECS CONTINUENT DE NOUS PRENDRE POUR DES ENFANTS; QU’ON PEUT VENIR INSULTER CHEZ EUX, RIRE D’EUX, IRONOSER SUR LEUR MISERE…AVEC EVIDEMMENT LA COMPLICE ET HUMILIANTE ATTENTION RENEGATE DE LEUR FAUX PRESIDENT INCONSTITUTIONNEL ET DE LEUR PRESSE EVIDEMMENT.
EN EFFET COMMENT UN REDACTEUR EN CHEF RESPECTABLE PEUT AUTORISER UNE TELLE ABSURDE INFO?
QU’EST CE QUI LE LUI PERMET?
Totalement sidéré. Des nègres de service encore en 2017. Quelle honte. Une pensée profonde pour Lat Dior Ngoné Latyr, Cheikh Anta et tous nos vaillants ancêtres qui ont sacrifié leur vie pour la dignité de l’homme noir. Non nous ne rêvons pas, c’est bien un dirigeant français qui nous tient ces propos condescendants chez nous en 2017.
Quel(s) peuple(s) Africains aurait bâti une grande ville moderne à l’image de celles des pays développés ? Il ne suffirait pas à avoir un train express Régional pour rejoindre le club des villes modernes du monde ! Tant qu’il y aura plus de 95% d’Africains campagnards et urbains réunis, le Sénégal n’aura nulle part une ville moderne, organisée et salubre ! Si on faisait vivre trois millions d’Européens pris par hasard dans les rue des villes d’Europe, avec quelques milliards de budget, dans vingt ans ils feraient de Dakar une ville moderne, et leurs savoirs faire aidant il y aurait moins de chômeurs. Tout est dans les têtes !