Si l’emploi des jeunes, la hausse des prix des produits de consommation, en particulier des denrées alimentaires de première nécessité, les inondations, entre autres, sont considérés par nombre de Sénégalais comme étant «les principales priorités», pour ces détenus des prisons de Thiès et Mbour dont la parole est portée par M. Seck, «la fin des lenteurs judiciaires reste la priorité numéro 1». Ils invitent le juriste, qui se dit «honoré d’être de cette équipe prête pour une prise en charge diligente et efficiente des préoccupations des populations», à «s’attaquer, en mode fast track, à ce fléau que constituent les lenteurs judiciaires dans les Maisons d’arrêt et de correction (Mac) du Sénégal, de manière générale». Et de souligner : «Les détenus préventifs avertissent l’Etat et son ministre de la Justice. Des dossiers qui datent de 2018 sont toujours dans les tiroirs et certainement des innocents oubliés dans des conditions déplorables dans les cellules», peut-on lire dans une correspondance parvenue à la rédaction du site thiesweb.info. Selon toujours ces détenus, «ces lenteurs judiciaires ont fini de créer le surpeuplement dans quasiment toutes les prisons du Sénégal, comme à Mbour qui se retrouve avec près de 800 détenus alors que sa capacité est de 300 places. C’est le même décor à Thiès où la barre des 1000 pensionnaires est franchie depuis 2017, selon les chiffres officiels».
On se rappelle que lors de son premier passage à la tête de ce ministère, en visite à Thiès en 2017, Pr Ismaïla Madior Fall avait dénoncé «le surpeuplement dans les prisons». C’est peut-être là, la raison pour laquelle ces prévenus ont pensé devoir l’interpeller à nouveau et l’inviter à «mener le combat contre ce problème», puisqu’il est revenu à la tête de ce ministère à travers un gouvernement de combat. En tout état de cause, le professeur titulaire de Droit public et de science politique à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, agrégé des Facultés de Droit, s’est engagé à «continuer à servir mon pays, le Sénégal, un exemple en matière de Justice, un Etat de Droit avec une Justice aussi réputée».
Le Quotidien
Pas la peine d’espérer, cet individu utilisera le peu de ce qui lui reste de sa dignité pour confectionner un Grand Boubou constitutionnel (Niétti mandat oops pardon Niétti Abdou ) pour son chef…
Tallou ko, manipulation rek motah nioiu tek ko fa