Kadhafi ou l’agonie d’un Roi. par Malao Kanté, Doctorant en Philosophie

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Le pouvoir est pareil à un mirage dans une plaine désertique. De loin, il vous charme et vous étale sa beauté illusoire. Et quant vous succombez à la tentation, il vous aveugle par ses merveilles irréelles. En vérité, le gage de sécurité, de tranquillité, de paix et de richesse qu’il semble offrir n’est qu’éphémère. Et lorsque vous prenez pour acquis tout ceci et que vous décidiez de vous y accrocher, c’est là votre plus terrible faute. Voilà ce qui semble arriver à tous ceux qui, vêtus en sauveurs auprès de leurs peuples se sont (à cause des illusions du pouvoir) métamorphosés en de vrais despotes. Si leur intention était au départ de sortir leurs nations du calvaire, ils ont, à une exception près, tous été corrompus par les délices de l’autorité. Mobutu, Dadis, Saddam, Hitler, Ben Ali, Moubarak… s’étaient déclarés eux-mêmes comme « bergers temporaires» pour mener leurs troupeaux vers de meilleurs pâturages le temps de les confier entre des « mains sûres ». Hélas, comme disait Fidel Castro : « Sans le pouvoir, les idéaux ne peuvent être réalisés ; avec le pouvoir, ils survivent rarement. »

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