Kalidou Diallo, défend Ousmane Sonko. Dans les colonnes du Quotidien, l’ancien ministre de l’éducation de révéler que les propos de l’inspecteur des impôts ne sont pas “méchants”. Et craint ainsi, à travers sa radiation, un déballage de la part du leader du Pastef.
“Je ne suis pas d’accord qu’on dise tout ce qu’on connaît d’une autorité. Mais je lui conseille de faire très attention parce que l’Etat, c’est l’Etat. Le rapport de force peut lui être défavorable. Cependant, en tant que syndicaliste, je pense que les révélations qu’il fait ne sont pas méchantes“, affirme Kalidou Diallo. Selon l’ancien secrétaire général du Sudes, cela ne mérite pas d’être traduit devant un conseil de discipline, ni la radiation.
Et selon toujours M. Diallo, la seule chose qui pourrait faire taire M. Sonko, c’est d’être sous la contrainte de l’obligation de réserve. Avec la radiation, il n’est plus obligé de s’y conformer. Sur ce, rien ne l’empêchera de faire des déballages encore beaucoup plus graves, car “il en connaît déjà trop”.
Interrogé sur le Haut conseil des collectivités territoriales, le leader de l’alliance des leadership pour l’émergence et le développement (Aled) de qualifier cette instance de “Sénat bis”. Il s’explique: “Cette nouvelle institution peut jouer un rôle déterminant dans le cadre de la térritorialisation des politiques publiques. Au-delà de la politique politicienne, si réellement les gens jouent le jeu, ce Haut conseil peut nous valoir beaucoup de satisfaction.”
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