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Karim face à son destin: L’option d’une troisième mise en demeure écartée

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L’ancien ministre des Infrastructures, de l’Energie, de la Coopération internationale… Karim Wade fera bientôt face à son destin. Malgré les craintes d’Oumar Sarr et des fidèles du fils de Wade, des sources bien informées affirment qu’il n’y aura pas de troisième mise en demeure. La seconde instruction va être bouclée en avril et conformément à l’article 14 de la loi sur la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), au plus tard en juin le prisonnier le plus populaire de Rebeuss va comparaître devant la barre. Si entre temps bien sûr, des «négociations» ne sont pas ouvertes…

Les partisans de Karim Wade qui ont récemment fait des sorties au vitriol pour dire qu’il est hors de question de laisser passer une troisième mise en demeure pour le fils de Wade, ainsi que le coordonnateur national du Parti Démocratique Sénégalais (Pds), Oumar Sarr, peuvent être tranquilles. A en croire nos sources, l’option d’une troisième mise en demeure est écartée.

L’instruction sur la seconde mise en demeure prend effet à partir de mi-octobre. Si l’on compte six mois, c’est normalement en avril que l’enquête sur le fameux «magot» de Karim Wade doit être bouclée. Un détail important qui n’a jusqu’ici pas été soulevé, c’est que l’article 14 de la loi sur la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), parue dans le journal officiel le 24 juillet 1981, dit que «dès réception de l’arrêt de renvoi, le procureur spécial fait délivrer les citations ou avertissements pour que l’arrêt de la Crei intervienne dans un délai maximum de deux mois, majoré des délais de distance». Or, selon les explications d’un avocat, «les délais de distance » ne peuvent dépasser 4 à 5 jours.

Lors de la dernière réunion du comité directeur du Pds, le coordonnateur national parti a fait part de ses craintes de voir les autorités judiciaires prolonger le séjour carcéral de Karim Wade, juste pour écarter un adversaire politique.

De leur côté, les responsables des mouvements «Action de solidarité et de soutien à Karim Wade (Ass-Kaw), «Libérez Karim», «Karim Président»… que sont Hélène Della Chopin, Amina Sakho et Alinar Ndiaye ne se sont pas fait prier pour balancer des flèches en direction du régime de Macky Sall qui, selon eux, garde injustement leur leader politique en prison.

Source: L’As

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