Au lendemain des fameuses et dispendieuses trois korités (fête de l’Aïd) que le pouvoir n’a pas réussi à harmoniser, le Sénégal inaugure une première: juger le fils d’un ancien président. Peux-t-on faire confiance aux institutions pour assurer cette légitime demande sociale et politique ?
« Quand les éléphants se battent, ce sont les fourmis qui meurent ». Proverbe Laotien
>> A lire : EDITO- Abdoulaye Baldé, la traque de trop? (par Karfa S. Diallo)
A n’en pas douter, l’ancien président Abdoulaye Wade passe sa korité la plus pieuse car la plus douloureuse de sa longue carrière politique entamée dans la vertu affichée d’avant les indépendances et entachée par cette accusation qui porte sur le fruit tant aimé d’un héritage que la modernité sénégalaise interroge, certes maladroitement, sous les feux des projecteurs du vingt et unième siècle.
L’ouverture, ce matin du jeudi 31 juillet, du procès historique de Karim Wade, fils et non moins super-ministre de l’ancien président, est, en effet, indéniablement une mise en accusation des douze années de gestion de l’Etat sénégalais par le régime du Sopi.
Poursuivi par la Cour de répression de l’enrichissement illicite pour un détournement portant sur 178 millions d’euros, Karim Wade est le premier d’une liste de dignitaires de l’ancien régime dressée dès les premières heures de l’arrivée au pouvoir de Macky Sall et de sa coalition Benno Bokk Yaakaar.
Précédant un hivernage tardif, ce procès, qui n’est pas à un paradoxe près, s’ouvre sous les auspices d’une procédure accusatoire jalonnée de tâtonnements, d’une juridiction décriée et d’une crise de confiance envers un régime sans boussole dont les réalisations tardent.
Le premier paradoxe m’a sauté aux yeux en voyant le ministre de la justice sur le plateau de la RTS ce mercredi soir. En s’invitant au journal de la télévision officielle pour rassurer l’opinion sur le procès historique du fils de l’ancien président, le ministre de la justice, Sidiki Kaba, semble incapable de retenir la fébrilité qui a saisi le pouvoir devant les incertitudes judiciaires et politiques d’une mise en accusation qui menace les fondements de la fragile démocratie sénégalaise. Tour à tour chef du parquet et patron de la police, l’ancien président de la fédération internationale des droits de l’homme s’est livré à un exercice d’autosuggestion remarquable mais vraisemblablement vain.
En faisant de Karim Wade le symbole d’une «traque des biens mal acquis» spectaculaire dans la sous-région, dans ses fondements comme dans ses modalités, le président Macky Sall engage, évidemment, une partie délicate, marquée par l’improvisation et la précipitation, dont l’issue validera ou non sa vision du Sénégal de demain.
L’autre étrangeté marquante de cette imprudence est l’instrument judiciaire activé par le pouvoir en place et déjà corrompu dans ses règles de fonctionnement. En remettant en selle la cour de répression de l’enrichissement illicite, juridiction d’exception d’une autre époque verrouillée par une conception artisanale et dépassée de la justice, le président Macky Sall a créé les conditions d’un statu quo ou pire d’une déroute de cette saine et légitime demande sociale et politique.
La nomination décrétée par le pouvoir des membres de cette cour, le renversement de la charge de la preuve et l’impossibilité de faire appel sont du pain bénit. D’abord pour les défenseurs de Karim Wade qui n’hésiteront pas à attaquer toute décision défavorable auprès des juridictions régionales et internationales. Mais aussi pour l’ancien président et son parti qui continuent de soutenir la théorie d’un complot politicien et vont s’engouffrer dans les brèches judiciaires et politiques que ce procès mettra inévitablement à jour.
La déroute du parti au pouvoir lors des récentes élections locales, la dissolution du dernier gouvernement à peine dix mois après son entrée en fonction, la fragilisation d’une coalition Benno Bokk Yaakar menacée par les ambitions du parti présidentiel, le retour en grâce de leaders de l’opposition confortés par le succès aux municipales, les reconfigurations politiques en cours, la présence tonitruante et perturbante mais légitime de l’ancien président et de sa femme au procès et les prévisibles dégâts d’inondations annoncées par l’hivernage sont autant de zones d’incertitudes que ce procès ne peut qu’exacerber.
Autant dire que « le calme, la sérénité, l’équité » prônés par le ministre de la justice feront vite long feu !
Karfa S. Diallo
senenews.com
FICHEZ NOUS LA PAIX AVEC LE PROCES DE KRIM WADE ON S’EN FOU COMPLETEMENT VOUS NOUS FAITES CHIER
Parlons d’autres choses s’il vous plait LE SENEGAL EST ENTRAIN DE CONNAITRE UNE PERIODE DIFFICILE POUR LE MONDE RURAL L’HIVERNAGE EST PRESQUE FOUTU C’EST LA DESOLATION DANS LES CAMPAGNES
TOUT LE MONDE A PEUR DE CETTE MALADIE QUI RODE AUTOUR DE NOS FRONTIERES
IMAGINEZ UN SENEGAL SANS HIVERNAGE ET UNE MALADIE AUSSI TERRIBLE QUE L’EBOLA C’EST CELA QUE NOUS DEVONS PARLER ET CONCENTRER NOS FORCES ET NOS ENERGIES POUR FAIRE FACE AIDER LE MONDE RURAL EN APPELANT A LA SOLIDARITE NATIONALE ET FAIRE DE LA SENSIBILISATION POUR SE PROTEGER CONTRE L’EBOLA LA PLUPART DE NOS CONCITOYENS NE SONT PAS AU COURANT DU DANGER
FOUTEZ NOUS LA PAIX AVEC LE PROCES DE KARIM OU AUTRE ON S’EN FOUT COMPLETEMENT AUTANT KARIM A VOLE MACKY SALL A VOLE IDRISA SECK A VOLE NIASS A VOLE TANOR A VOLE WADE A VOLE ET D’AUTRES ILS SONT TOUS DES AMIS
PARLONS DU MONDE RURAL ET DE L’EBOLA CAMPAGNE DE SOLIDARITE POUR LE MONDE RURAL ET DE PREVENTION C’EST PLUS IMPORTANT ET AU MOIS DE SEPTEMBRE LARGE DEBAT SUR LE SYSTEME EDUCATIF APRES L’ECHEC SCOLAIRE DE CETTE ANNEE
S’IL VOUS PLAIT JE VOUS LE DEMANDE DE TOUT COEUR