Des socialistes de tendance tanoriste reprochent à Khalifa Sall un délit d’ambition, celui de vouloir briguer le poste de Premier Secrétaire du PS contre Ousmane Tanor Dieng. En même temps, l’APR veut lui arracher la Mairie de Dakar. Parallèlement, des marchants ambulants lui en veulent de les avoir dégagé des rues de Dakar. Finalement, Khalifa Sall se retrouve devant plusieurs fronts. Mais si l’homme est un homme politique chevronné, il n’en demeure pas moins qu’il se retrouve aujourd’hui en face de challenges délicats.
Pur produit du Parti Socialiste, il a un background politique qui fait de lui un dinosaure. Il n’a jamais été parachuté au PS, le seul parti qu’il connait et où il s’est composé une épopée. Ses antagonismes avec Ousmane Tanor Dieng ont ainsi des raisons politiques et historiques.
Sa « jeunesse », son histoire, ses victoires politiques et sa fidélité au PS légitiment ses ambitions. Tanor, depuis le « congrès sans débat », se singularise par une série de débâcles électorales et une baisse vertigineuse de l’électorat socialiste. Il est un grand Homme d’ Etat. Mais il n’est pas un grand homme politique. En conséquence, le PS est encore géré comme un parti hégémonique disposant de l’Etat, ce qui en fait un parti difficile caractérisé par une sorte de pensée unique qui impose une subordination au directoire au risque de subir une flétrissure.
Mais cette fois, le combat est bien déclenché. Khalifa Sall est en déphasage avec les choix de Tanor. L’acte 3 de la Décentralisation les oppose. L’attachement de celui-ci à la Direction du parti le déplait. Ses liens sibyllins avec Macky Sall l’intriguent. Le principe de renouvellement et de rajeunissement de son personnel dirigeant du parti le stimule. Il a, dans le PS, ses loups. Tanor y a aussi ses proches. Finalement, le camp de l’un et celui de l’autre s’affronte et verse conséquemment, par presse interposée, à un pugilat politique qui vire à la délation, au déballage et à la conspiration.
Mais malgré les antagonismes qu’il vit au PS, Khalifa Sall a aussi et surtout en face de lui l’APR. Aminata Touré, l’actuel Premier ministre, aurait des intentions politiques dans son fief, Gd Yoff. On lui prête l’ambition de vouloir briguer la Mairie de Dakar. Mais que ça soit elle ou un autre, arracher Dakar des mains de Khalifa Sall est bien un
projet politique pour le parti de Macky Sall
Ousmane_tanor_dieng
C’est pourquoi, entre Khalifa Sall le socialiste et éventuellement Aminata Touré l’ancienne militante de AJ, la bataille peut être rude. Aminata Touré est d’une intelligence éclectique. Elle est tenace et courageuse. Elle a le gout du risque et de l’aventure. Devant un projet ou une idée, elle se bat autant qu’elle peut, quelles que soient les embuches pour arriver à son but.
Mais Khalifa Sall est beaucoup plus politique qu’elle. Il a toujours été confondu avec la masse dont il est proche alors que Aminata Touré est forte d’autorité et quelque peu introvertie, difficile à comprendre et même à aborder ce qui constitue un handicap en politique. Femme dotée d’une personnalité forte, presque énigmatique, elle a une originalité qui la fait se démarquer des autres avec plus ou moins de bonheur grâce à un don de la parole, de l’agressivité et de la communication. Elle est cérébrale et est d’un esprit critique. Contestataire née et de nature révolutionnaire, elle sait stratégiquement nager à contre courant et atteindre un électorat jeune et sensible.
Devant Khalifa Sall, elle a des atouts : le mythe du pouvoir et l’esprit de refus. Mais devant elle, Khalifa Sall a le grand privilège de la maitrise du terrain, de la constance politique, de la popularité auprès de ses militants et du bilan respectable à la Mairie de Dakar. Flegmatique, Khalifa Sall a aussi des valeurs humaines qui l’incitent à aller directement vers les populations à qui il sait parler et tenir un langage de vérité et d’avenir. Mais son combat pour Grand Yoff et le maintien de la Mairie de Dakar ne sera pas facile. La frange tanoriste de son propre parti le combat au moment où l’APR fait de la bataille de Dakar qu’il dirige un défi à relever impérativement.
Il s’y ajoute que les Marchants ambulants qui ne pardonnent pas à Khalifa Sall sa politique de déguerpissement pourtant saluée à l’applaudimètre peuvent mener le jeu des adversaires de Khalifa.
Source: Senefocus.com
TRES BELLE PLUME BONNE ANALYSE POLITIQUE DU COURAGE TAMSIR QUE DIEU TE GUIDE VERS LE CHEMIN DU SALAFISME QUI EST LE SEUL CHEMIN RECONNU PAR LES VALEUREUX COMPAGNONS DU PROPHETE
au sénégal il nous faut un yaya jameh,je demande á tous les internautes de boycotter xalima si cet individu continue de faire des posts dans ce site. NON AUX GAYS
@Pap, qui nous que toi ou l’imam de la mosquée où tu pries n’est pas gay?
A partir d’aujourdhui je boycotte xalima en guise de protestation
Les obtus et les cons peuvent aller voir ailleurs. Tamsir a bien le droit d’écrire et de travailler. Merde, on se fout complètement de savoir qu’il est homo…Chacun mène sa vie comme il l’entend et chacun de nous sera seul dans sa tombe.