A Saint Louis, les responsables de l’Alliance des forces de progrès (Afp) se crêpent le chignon. Les partisans du secrétaire général chargé des Élections, Bouna Mohamed Seck, dénoncent le fonctionnement de leur Parti et demandent une meilleure organisation.
A quelques semaines de la tenue du congrès de l’Alliance des forces de progrès (Afp) à Dakar, les progressistes affûtent leurs armes. Les manœuvres se multiplient. Chaque responsable tente de tirer la couverture de son côté, dans le but d’hériter de la direction du parti à Saint-Louis. A cet effet, tous les coups semblent permis.
La première charge est venue du secrétaire chargé des élections et elle vise, le Dr Moustapha Kandji, actuel coordonnateur régional de l’Afp à Saint Louis. « Ostracisme injustifié, décisions non concertées, décisions antidémocratiques » sont les maux qui affectent, selon Bouna Mohamed Seck, la formation progressiste, par le seul tort du Dr Moustapha Kandji. « L’Afp, depuis quelques années, est en train d’être réduite à la portion congrue, en atteste sa dégringolade lors des dernières élections locales où le parti n’a récolté que 4 conseillers sur les 70 que compte le Conseil municipal », peste Bouna Mouhamed Seck.
Convaincu que les responsables des jeunes, des femmes et des anciens constituent le véritable visage de l’Afp à Saint-Louis, il clame haut et fort que ces derniers sont avec lui. « Ils sont tous avec nous. Malgré les injustices, ils sont restés fidèles aux idéaux du secrétaire général. Avec eux, nous comptons relever les défis de la massification, de l’organisation du parti à Saint-Louis. Cela devra passer par une meilleure organisation qui va nous permettre de prendre le dessus sur le régime en place, lors de l’élection présidentielle de février 2012 », a indiqué le chargé national des élections de l’Afp. S’agissant de la direction de la formation progressiste à Saint-Louis, il s’est dit prêt, avec ses camarades, à l’occuper.
Gallaye Sène
lasquotidien.info
