Le pouvoir a trouvé la parade. Il va passer par l’Assemblée nationale pour que Wade soit candidat en 2012. C’est l’avis des ténors de l’Alliance Sopi pour toujours qui comptent sur une modification de la Constitution ou une loi interprétative pour valider la candidature du chef de l’Etat.
Ce qu’une loi a fait, une autre peut la défaire. Telle est la philosophie de l’Alliance Sopi pour Toujours (Ast), qui compte sur l’Assemblée nationale pour contourner le passage du Conseil constitutionnel. Ainsi, majoritaires au Parlement, les libéraux et leurs alliés comptent éventuellement déposer une loi interprétative à l’Assemblée nationale avant le dépôt des candidatures. Cela, avouent les ténors de l’Ast, pour contourner les cinq sages. D’ailleurs, selon le député Aliou Dia, coordonnateur de l’Ast, un groupe de parlementaires est en train de travailler sur la question. ‘Nous ne sommes pas dans une logique de changer la Loi fondamentale, parce que nous n’avons pas de doute sur la recevabilité de la candidature de Wade. Cependant, au besoin, une loi interprétative, pour reprendre l’exposé des motifs, sera introduite à l’Assemblée nationale. Déjà, les députés travaillent sur la question’, a-t-il avoué, soulignant que c’est une façon pour les parlementaires ‘d’épauler’ le Conseil constitutionnel mis sous pression.
Chargé des relations extérieures de l’Ast et ministre de l’Environnement, Djibo Kâ a indiqué qu’au regard de la loi actuelle, le débat ne se pose pas. Et, même s’il y avait un doute quelque part, l’Assemblée nationale serait saisie d’une loi interprétative, selon lui. ‘Il n’est pas exclu que l’Assemblée nationale vote une loi interprétative. En ce moment, le débat sur la recevabilité ou l’irrecevabilité de la candidature de notre candidat, Abdoulaye Wade, sera clos. Il n’est pas permis d’avoir un doute dessus. Nous n’avons pas dit que cela sera fait, mais s’il le fallait, nous le ferons’, a déclaré Djibo Kâ, ajoutant que l’opposition cherche un autre cheval de bataille. Mais, a-t-il prévenu, le pouvoir est aguerri par rapport à cette affaire.
Même son de cloche chez Oumar Sarr. Président de la commission chargée des élections de l’Ast, il a assuré que la candidature de Wade ne peut souffrir d’aucune contestation. Néanmoins, pour des raisons de prudence, les libéraux vont profiter de leur supériorité numérique à l’Assemblée nationale en introduisant une loi interprétative ou tout simplement en modifiant la Constitution. ‘Nous pouvons, tout de suite, proposer une loi à l’Assemblée nationale et dire aux députés de modifier la loi en question. C’est une loi, nous pouvons la modifier et nous avons le droit de le faire. Wade peut être éligible avec la loi actuelle, mais si cela pose problème, nous sommes prêts à nous rendre à l’Assemblée nationale pour la modifier’, a noté le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat.
Président de la commission communication de l’Alliance, Abdourahim Agne a martelé que cette affaire était du ressort des cinq sages. Pour lui, il n’appartient ni à l’opposition ni à la presse de dire si oui ou non cette candidature est valide. ‘Laissons la question au Conseil constitutionnel. J’ai le sentiment que l’opposition cherche, par tous les moyens et artifices possibles et imaginables, à empêcher la candidature de Wade’, a-t-il tonné. Soulignant que c’était là une attitude contraire à la démocratie.
Charles Gaïky DIENE
walf.sn
yén gueum léén yallah ngoour kén dou ko gniite li khéw egypte, tunisie ak cote d’ivoire doyna leçon nite kén dou léén ray ba paré déss kou ame 91 ans kane moo koy djokh réw goor gui beug na waayé dafa mounatoul
les dirigeants africains se comportent comme des chiens et apres ils veulent que les occidentaux leurs respectent .
il faut que les populations noirs d’afrique fasse comme les populations arabes . pas de solution sans revolution .
wade doit retiree sa candidature,et nous doit pas imposer celle de son fils ni quelconque d autres.ou sino on fera comme nos freres tunisiens et egyptiens
WADE Boppam la tal instant bi taloul candidature il est malade n’est ce pas??