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La bataille du PDS n’est pas celle du peuple

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Non ! Cet appel à la mobilisation du peuple le 25 novembre prochain devant l’assemblée nationale n’est pas un combat du peuple. Ne confondons pas les raisons qui avaient valu un tel déferlement humain devant l’hémicycle le 23 juin 2011. Il s’agissait de défendre notre constitution que Maitre Abdoulaye Wade voulait violer pour accéder à un 3ème mandat. Donc c’était un problème d’ordre national, très différent des raisons avancées par le PDS et ses alliés pour bénéficier d’un 23 juin bis. Selon eux, ils considèrent qu’il y a une forfaiture dans le règlement du différend pour le contrôle du groupe parlementaire des « Libéraux et Démocrates ». Donc si les membres de ce parti connaissent une crise interne due à la perte du pouvoir en 2012 et quand ils ne parviennent plus à s’entendre jusqu’à ne pas pouvoir avoir leur groupe parlementaire, en quoi le peuple est-il concerné ? Ont-ils une fois interpellé le peuple ou demander leur avis lorsqu’ils étaient au pouvoir en ce qui concernait leur façon d’administrer. Non ! Les sénégalais savent distinguer l’essentiel de l’accessoire. Nous n’allons pas sacrifier une journée de travail pour des quolibets politiques. En plus, le PDS a choisi une date qui coïncide avec des plénières pour le vote de la loi de finance 2016. Voila encore une peau de banane pour retarder la bonne marche de nos institutions et par ricochet tout le pays. Il serait vraiment très inapproprié de leur accorder du temps qui pourrait servir dans des causes plus productives. Déjà que nous sommes encore en retard sur le plan économique et sociale. Avec une telle opposition au Sénégal dont le jeu favori est de mettre toujours des bâtons dans les roues du pouvoir pour biaiser le processus de développement, nous n’aurons jamais le temps de se concentrer sur le travail parce qu’étant perturbés continuellement. On connait bien la formule : « Vous devez échouer pour que je vous remplace ». Mais a-t-on mesuré les ramifications d’un tel échec tant souhaité ? Combien d’années de recommencement et de privations devrions nous faire face dans ce cas de figure ?  On ne reconstruit pas un pays en si peu de temps, à plus forte raison quand certaines personnes sèment le désordre Si le Président Macky SALL a mis en avant la restauration de l’état de droit et un plan destiné à faire émerger le pays, c’est là où se trouve véritablement la bataille des sénégalais. Chacun d’entre nous doit constituer un maillon dans la chaine de l’émergence. Nos préoccupations, c’est le chômage des jeunes, la pauvreté, le cadre de vie, l’éducation, la santé et l’insécurité galopante. Il nous faut agir vite en travaillant davantage. Et si le Président Macky SALL en est le catalyseur, nous sommes tous la cheville ouvrière. Nous en avons assez d’une opposition qui ne cesse de dénigrer, de saboter les actions gouvernementales et de semer le doute dans la conscience des sénégalais. Il serait bon pour tout citoyen républicain, de se départir de sa casquette d’opposant quelques fois et d’agir consciemment. Trop de démocratie tue la démocratie vraisemblablement

 

Monsieur Ngor FAYE

Membre de la CCR/APR

Coordonnateur du Mouvement Républicain pour l’Emergence des Parcelles Assainies MRE/PA

1 COMMENTAIRE

  1. Monsieur Ngor FAYE si vous acceptiez que ceux qui votent les lois pour la bonne marche du Pays violent les textes et règlements qui régissent l’Assemblée Nationale et que vous dites que la lutte menée par l’opposition ne concerne pas le peuple , je me demande si tu est conscient et réfléchi

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