La candidature du Président Macky SALL pour 2024, n’est soumise à aucune condition, si ce n’est celle relevant de sa propre volonté. (Par Aliou Ndao Fall)

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A ce jour, aucune loi, aucun parti ou coalition politique, ne peut imposer au Président Macky SALL, le choix de son avenir politique. Et nous militants et sympathisants, qu’elles que soient nos différentes positions, nos différents points de vue sur la question, nous devons absolument nous rappeler, qu’au-delà de la personne de Macky SALL, la création d’un parti politique digne de ce nom, vise tout d’abord : la conquête du pouvoir, ensuite la conservation de ce pouvoir sur la base des principes démocratiques. Telle a été et reste l’idée fondatrice de l’ALLIANCE POUR LA REPUBLIQUE en 2008, à sa tête monsieur Macky SALL. A un an de la prochaine présidentielle de 2024, l’idée fondatrice, les motivations d’à l’époque, la volonté de servir les populations sénégalaises pour leur épanouissement, restent intactes et encore plus vivaces, aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain. 

Jamais les militants pour un Sénégal en progrès que nous sommes, fidèles partisans et soutiens de la politique définie par le Président de la République, et de notre parti, dont l’efficacité dépasse largement nos frontières, nous ne devons souffrir de complexes quant à la recherche d’un second quinquennat pour notre leader, pour notre, parti et pour notre coalition. Au vu des résultats obtenus depuis la prise du pouvoir par le Président Macky SALL en février 2012 à nos jours, aucun militant ou sympathisant ne devrait raser les murs, pour s’exprimer à haute et intelligible voix, dans ce débat politique que l’opposition cherche à nous imposer. Bien sûr que c’est le droit absolue de l’opposition, d’user de toutes les armes conventionnelles ou non, afin d’accéder au pouvoir. A nous aussi, qui   avons actuellement en charge les destinés de notre pays, de tout faire pour conserver ce pouvoir si chèrement acquis en 2012. D’autant plus que les populations sénégalaises profitent largement des bons résultats obtenus, malgré d’innombrables contraintes économiques que traverse le monde.  

Et ayons confiance au peuple sénégalais, qui, reste seul souverain pour son avenir.« Aux États-Unis, plus vieille démocratie représentative au monde, la constitution de 1787 ne prévoyait aucune limitation des mandats présidentiels. Les pères fondateurs des États-Unis, en particulier Alexander Hamilton, avaient mûrement réfléchi à cette question et estimaient que la limitation des mandats favoriserait des comportements contraires à l’intérêt du pays et nuirait à la nécessaire stabilité du gouvernement. Ronald Reagan pensait quant à lui qu’en démocratie seul le peuple souverain est habilité à limiter le mandat des présidents. N’est-ce pas la raison d’être du vote » ? Personnellement je me reconnais dans ce courant de pensé et c’est le cas de le dire ici et maintenant haut et fort. Il me semble beaucoup plus anti-démocratique, d’imposer ou d’enfermer le peuple souverain, dans les plans de carrière des responsables politiques, à travers des lois et règlements dont les conséquences désastreuses ont toujours impacté sur le développement économique de nos pays. En Afrique, le débat sur la limitation des mandats, occulte et affecte considérablement nos visions et projets économiques, pour ne considérer que la rotation du pouvoir, qui pour moi reste secondaire.  Seul le peuple souverain doit décider, si tel projet de société en mesure de nous sortir d’un retard économique, mérite son soutien pour une durée indéterminée et non circonscrite par les lois.

La majorité des États d’Afrique subsaharienne sont encore en construction. À ce stade, il est probable si la question se pose ainsi, qu’ils aient davantage besoin de leaders exceptionnels (tel que notre Président) certes rares par définition, que de contraintes constitutionnelles fortes. Par conséquent pour compréhensible qu’elle soit, la volonté de se débarrasser de présidents en exercice devrait s’accompagner du souci de donner le temps à des leaders d’exception de transformer leur pays. À cet égard les constitutions pourraient conditionner la possibilité de se représenter après deux mandats à la tenue d’un référendum populaire. On en reviendrait au peuple, seul juge légitime en démocratie. C’est un avis qui n’engage que moi.

Si la question de la possibilité ou non de postuler à la magistrature suprême doit être tranchée par les peuples, alors le véritable débat n’est pas tant celui de la limitation des mandats que celui de la tenue de scrutins libres, transparents, incontestables.

Mais celui de la liberté laissée au peuple souverain qui sait ce qu’il veut et surtout ce qu’il ne veut pour son avenir.

Aliou Ndao FALL

Secrétaire national chargé de la Diaspora Apr.

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