La Chronique du Talaata n°9: La République des Valeurs ne déviera pas de sa ligne, « Réewum Ngor» (Par Aly Bathily)

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Dans ce pays, nous voulons que tout change en continuant les mêmes pratiques avec les mêmes gens. Cela réside dans le domaine de l’illogique, voire de l’impossible !

Nous le savons tous, notre maison commune « Sunugaal » doit être nettoyée du sol au plafond, mais nous ne pourrons le faire en nous voilant la face. Faisons tomber les œillères !
Il faut que niu bàyyi maslaa bi te waxaante dëgg ! L’heure est grave.

Nous devons donc être guidés par le sens des responsabilités et du courage.
C’est ce qui anime le Président Thierno Alassane SALL et je suis certain qu’il ne déviera pas de cette voie.

Il est des moments où il ne faut pas craindre d’être seul ; surtout quand des principes guident nos pas. L’histoire retiendra. D’ailleurs il ne sera jamais seul.

Au moment où l’inflation a fini de tuer le maigre pouvoir d’achat de nos ménages,
Au moment où nos compatriotes pataugeant dans les eaux de pluie appellent désespérément au secours. Au moment où la corruption est devenue le cancer de notre société,
Au moment où la transhumance politique et l’enrichissement illicite sont banalisés. Au moment où les prédateurs fonciers font la loi dans nos villes et villages.
Au moment où le taux de réussite au bac dans notre pays ne dépasse pas les 48%. Au moment où la falsification de documents administratifs de l’Etat par des parlementaires font les choux gras de la presse.
Au moment où le nombre de pauvres dans notre pays augmente vertigineusement pour atteindre 6 millions de personnes.

Est-ce que nous devons vaciller ou tergiverser sur notre ligne de refondation de notre pacte républicain ?
Je demeure convaincu que NON.

Depuis le début du processus électoral nous menant au soir du 23 janvier 2022, l’agitation est palpable partout dans le pays, ce qui est tout à fait normal car ce sont les rendez-vous démocratiques qui doivent façonner la marche des institutions qui tiennent le fonctionnement de notre administration centrale, déconcentrée et décentralisée.

Toutefois, vouloir changer les choses ne permet pas tout. Nous devons être guidés, en toutes circonstances, par nos valeurs sociétales qui sont en train de se déliter. Ce délitement est accéléré, il faut le dire, depuis plusieurs années par une bonne partie de la classe politique, aidée en cela par certains observateurs véreux et une certaine presse foncièrement militante qui a fini de ranger son impartialité et sa déontologie aux oubliettes.

C’est pourquoi, je me réjouis de la décision courageuse prise par mon parti, La République des Valeurs/Réewum Ngor, de ne pas aller vers une coalition, dans laquelle nous n’avons pas notre place. En mon sens, LA COHÉRENCE a prévalu sur toutes autres considérations.

Pervertir le sens de son engagement politique pour un résultat électoral, nous ne boirons pas de cette fontaine. La République des Valeurs ne déviera pas de sa ligne de ngor, de samm kàddu, de fulla et de fayda. L’histoire retiendra.

Nous sommes un parti souverain, prenant des décisions de la manière la plus démocratique possible. Et il faut le dire, il est tellement aisé de cheminer avec Thierno Alassane Sall, car il a cette capacité d’écoute qui caractérise les leaders.

Je ne peux terminer sans parler de mon inquiétude pour notre démocratie, quant au comportement d’une infime partie de notre presse.
La partialité dans le traitement de l’information dont cette infime partie fait usage depuis plusieurs mois dans ce pays, devient de plus en plus inquiétant.
Il est inadmissible d’user d’arguments fallacieux, de tenter de travestir la réalité ou de manipuler l’opinion à travers des UNES de quotidiens ou des plateaux de télé pour trouver grâce aux yeux de quelques candidats politiques.

À l’heure où la parole politique n’est plus crédible, démonétisée ; où la défiance envers les représentants de l’autorité politique connaît son paroxysme ; la presse doit se comporter davantage en « gardien du temple démocratique ».

Devrons-nous rappeler l’article numéro 1 de la charte des journalistes du Sénégal ? « Considérer que le droit du public à une information juste et équilibrée prime sur toute autre considération ».

Nous en appelons donc au sens des responsabilités.

Les prises de positions souveraines des partis politiques ne doivent souffrir d’aucune critique subjective. Devrait guider toute analyse ou critique venant de la presse : l’objectivité.

Il est temps que ce traitement déséquilibré de l’information cesse !

Dois-je parler des personnes mal-intentionnées tapis dans l’ombre avec une multitude de faux comptes, passant leurs journées à déverser leur bile sur d’honnêtes citoyens comme Thierno Alssane Sall ? Le jeu n’en vaut pas chandelle.

Nous ne pourrons conclure sans saluer le professionnalisme de la grande majorité de la presse, qui, avec les maigres moyens dont elle dispose, tente de faire son travail avec une déontologie sans équivoque.

Aly BATHILY
Spécialiste de la communication politique
Cellule des cadres – République des Valeurs/Réewum ngor

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