erigne Mansour Sy, serviteur zélé et par conséquent ardent défenseur du Prophète, n’avait pas pu s’empêcher de sortir de sa réserve dans laquelle le confinait un peu sa maladie pour répondre du tac-au-tac au film blasphématoire contre l’islam diffusé récemment sur les réseaux sociaux. Réadaptant en septembre dernier une publication datée de 2006, il étala au fil des 52 pages de cette œuvre toute sa verve et son éloquence pour confondre les détracteurs de l’Ami (le Sceau des Prophètes).
‘’Vous avez osé le caricaturer, mais peut-on dessiner une lumière que l’œil est incapable de regarder ?’’, protestait-il, rappelant à ceux qu’il a qualifiés d’ »agresseurs » que le Prophète de l’Islam est ‘’le secret de l’humanité’’.
‘’A chaque fois qu’un agresseur se manifeste, Ahmed est véritablement notre fierté, et quelle fierté !’’, s’exclamait-il, avant d’ajouter : ‘’Votre voie est obstruée lorsque vous vous êtes engagés dans la voie de le calomnier, à l’image de celui qui donnerait des coups de corne à un rocher. Vous frappez sur du fer froid. Ne torturez pas vos mains, car c’est la pire des afflictions’’.
Se montrant affecté par le blasphème qui a fait le tour du monde, le défunt khalife des tidjanes rappelait toutefois l’esprit de l’islam : »Sa Oumma invite à la paix, comme il a déjà fait envers des peuples, et a acquis une réputation, une bonne réputation’’.
Serigne Mansour Sy exhortait les organisations internationales à adopter une convention internationale garantissant ‘’à chacun la liberté de culte’’, et permettant de mettre fin aux insultes contre ‘’les religions révélées’’.
‘’Cette loi va permettre de mettre en œuvre des dispositions constitutionnelles et institutionnelles pour garantir la sécurité, la paix, la confiance et le respect mutuel pour qu’on arrête d’insulter les religions révélées’’, disait-il dans son texte qu’il voulait comme ‘’une forme de riposte conforme à notre culture pour apporter une réponse à ces attaques injustes’’.
‘’On défend le prophète Mohamed par les connaissances et non en déposant des bombes dans les ambassades’’, a cependant précisé ce descendant de Elhadji Malick Sy, l’un des plus grands propagateurs de la Tidjanya au Sénégal.