Tous les Sénégalais qui aiment leur pays sont d’accord sur des politiques visant à augmenter la production nationale de riz pour couvrir les besoins locaux évalués à 2200 tonnes par jour au moins. C’est pourquoi la proposition visant la généralisation des variétés Nerica pour augmenter les rendements a été accueillie favorablement.
Mais le ministre de l’agriculture de Macky Sall qui a obtenu ses galons dans le milieu des variétés des semences a dévié de l’approche scientifique et méthodique pour tomber dans le caniveau du clientélisme politicien fait de déclarations et de promesses.
Les faits sont têtus, les importations de riz ont stagné autour du million de tonnes : l’autosuffisance en riz n’est pas atteinte. M. Sall, Vous avez échoué pardi !
C’est triste de constater pour quelqu’un qui a lu le rapport du Père Lebret commandité par le Président Mamadou Dia à l’indépendance que notre agriculture dépend toujours de la pluviométrie.
Le réchauffement climatique, une réalité approuvée par la communauté scientifique mondiale, vient accentuer un phénomène connu dans notre pays : le caractère erratique de la pluviométrie.
Ce n’est pas nouveau, on le sait pour hisser notre agriculture à un niveau émergent (terme à la mode chez nos prédateurs) il faut la maitrise de l’eau et résoudre la question foncière.
Macky Sall et ses affidés de l’APR/BBY ont échoué. Ils doivent passer la main. Alors que le Fuuta plonge dans la famine, ils dansent dans des centres de conférence, éléphants blancs du PSE, le Pays sans Eau dans les villes et les campagnes.
