L’exactitude de la femme désirée n’est pas un plaisir proportionné aux souffrances que cause son retard. La femme n’a, en somme, devant l’inconscience de l’homme, qu’une alternative : la souffrance ou le durcissement.
Ce qui fait souffrir souvent les hommes abandonnés, c’est qu’ils croient toujours revoir dans la rue la femme qui les a quittés. À cause d’une silhouette, d’une démarche ou d’une forme de visage semblable.
La jalousie est juste un moment d’égoïsme qu’on doit apprendre à surmonter. Une maman qui perd en une journée ses trois enfants dans cette situation atroce va droit vers la folie ou le suicide si elle ne reçoit pas une assistance quelque soit son niveau d’étude, son grade ou sa fonction administrative.
- Pourquoi vouloir toujours utiliser les enfants comme un moyen de chantage ?
- Ont-ils demandé à naître ?
- Comment une épouse peut-être pire qu’un chef de famille qui tue un à un ses trois enfants ?
- N’a t’il pas trahi ses innocents enfants qui le voyaient comme une référence ?
Quand les flots, tourmentés par les vents d’hiver grondent, le pauvre oiseau de mer et sa compagne réfugiés au creux d’un rocher se pressent l’un contre l’autre s’abritent et se réchauffent mutuellement.
Chers couples, il y a bien des tempêtes dans la vie, prenez donc exemple.
Avec toute ma gratitude et ma reconnaissance.
Dr Mohamed Diallo
Membre de l’association des écrivains du Sénégal
Dans ce drame, il faut regretter que l’entourage n’eut pas détecté les troubles du comportement de ce médecin avant son passage à l’acte— il y’a certainement eu des signes prémonitoires qui aurait motivé une assistance psychologique (ou psychiatrique). Oui, cette catastrophe aurait pu être évitée, si dans nos formations on avait tenu compte de toutes les dimensions de l’homme – un être complexe et faible, condamné à une vie de lutte ; oui, l’homme est perpétuellement interpellé sur des problèmes existentiels (vie, mort, destin, croyances) ; il est perpétuellement victime d’agression (physique, psychique, environnementale, biologique, etc.) ; et il doit en permanence gérer toutes ces situations conflictuelles infernales et tous les risques encourus dans un monde de plus en plus féroce et imprévisible (précarité, maladies, etc.). Et gérer tout ceci est quasi impossible sans le soutien de parents, d’ami(e)s et de confident(e)s compatissants pour apaiser les incontournables rigueurs de cette vie. Et pour un croyant, il n’y a pas meilleur ami et meilleur confident que notre Créateur ! Et c’est dire toute la pertinence de la spiritualité pour la gestion des épreuves (souffrance) ; et cette spiritualité repose essentiellement sur la prière (un moment privilégié de communion avec son créateur), l’endurance face aux épreuves, l’humilité, la gratitude, la compassion pour les faibles et les gens en détresse, la préservation de son âme contre l’avidité (richesse, plaisirs), l’attachement indéfectible à ses croyances dans le respect de celle des autres …. Et actuellement, il est prouvé scientifiquement que tout cela contribue à la bonne santé – tant mentale que physique. …
Et pour tenter d’expliquer ce drame, l’hypothèse d’une démence est la plus partagée – Seul Allah sait ! Prions donc pour que le Très Miséricordieux lui pardonne ses fautes et l’accueille dans son Paradis éternel !
Et toute notre compassion pour son épouse ; elle a manifestement subi un très grave traumatisme psychique qui aura inévitablement des conséquences socio-professionnelles et éventuellement de redoutables conséquences sur sa santé mentale et physique. Et certes, il lui faut une assistance psychologique ; mais pour un croyant, il n’y’a pas meilleure voie et meilleur réconfort que celui apporté par le Coran :. (153) Ô les croyants ! Cherchez secours dans l’endurance et la Salat (prière). Car Allah est avec ceux qui sont endurants. … (155) Très certainement, Nous (Allah) vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes (décédées) et de fruits (mauvaises récoltes). Annonce la bonne nouvelle aux endurants, (156) qui disent, quand un malheur (épreuve) les atteint : “Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons” [« innâ lillâhi wa innâ ilayhi radjihoûn »]. (157) Ceux-là (les endurants) reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde ; et ceux-là sont les bien-guidés. (2. La Vache : 151-157 – Al-Baqarah)