La rue a chauffé, mardi après-midi, aux Parcelles Assainies. Malgré la notification de l’interdiction par le sous-préfet du sit-in qu’ils voulaient organiser pour dénoncer « la rétention des cartes d’identité et des cartes d’électeurs », les militants de l’Alliance pour la république (Apr) ont choisi d’affronter la police en brûlant des pneus sur la voie publique. Certains d’entre eux, plus d’une dizaine, ont été interpellés avant d’être libérés dans la soirée.
Dénoncer ce qu’ils assimilent à une rétention, par le pouvoir libéral, des cartes d’électeurs et des cartes d’identité. C’est l’objectif que s’étaient fixés les jeunes partisans de Macky Sall dans la commune des Parcelles Assainies. Aussi ont-ils écrit à l’autorité administrative afin d’organiser un sit-in devant les locaux de la sous-préfecture. Seulement, le sit-in n’a pas été autorisé par le sous-préfet.
C’est, d’ailleurs, selon les jeunes de Macky Sall, le mardi vers 13 heures qu’ils ont reçu une missive du sous-préfet leur signifiant que le sit-in est interdit. Mais les jeunes de l’Apr des Parcelles ne l’ont pas entendu de cette oreille. Décision a été alors prise de manifester. C’est un peu après 16 heures que les jeunes de l’Apr se regroupent pour se diriger vers la sous-préfecture des Parcelles. Mais ils allaient aussitôt rencontrer la détermination des policiers du commissariat des Parcelles appuyés par des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi).
Les jeunes partisans de Macky Sall bloquent la circulation sur la route qui mène vers la mairie de la Patte d’Oie. Et la police répond par des jets de grenades lacrymogènes. Dans la foulée, plus de dix manifestants sont interpellés dont le syndicaliste Youssou Touré qui dirige le réseau des enseignants de l’Apr. Youssou Touré soutient, d’ailleurs, avoir vécu « une situation humiliante ».
Les responsables de l’Apr prennent d’assaut le commissariat des Parcelles où sont conduits les jeunes interpellés. Et c’est l’ancien maire des Parcelles Assainies, Mbaye Ndiaye, également directeur des structures de l’Alliance pour la République (Apr), qui réussit à calmer les jeunes. Ces derniers acceptent de quitter le commissariat. Et leurs camarades n’ont pas tardé à les rejoindre puisqu’ils ont été libérés dans la soirée.
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un pays lois…………voila