L’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) soutient et affirme son devoir de solidarité à l’éditeur du site d’information Dakaractu dans l’affaire qui est convenue d’appeler «Serigne Diagne/Cheikh Amar». Elle a suivi avec attention toutes les épisodes et n’a pu s’empêcher de se poser un certain nombre de questions.
L’article à la base du problème a été publié le jeudi 8 mai dans la soirée. Le communiqué de démenti du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) n’a été envoyé dans les rédactions que lundi 13 au-delà de 20h. Pourquoi avoir attendu tout ce temps pour démentir une information supposée fausse ?
Entre temps toute une stratégie est déroulée pour nuire et détruire le copropriétaire de Dakaractu. Il a été accusé de tentative de «chantage, d’extorsion de fonds et diffamation». Une plainte a été annoncée et le doyen des juges serait même saisi. Mais bizarrement, à ce jour Serigne Diagne n’a reçu aucune convocation ou citation.
Paradoxalement, à côté de cette campagne, le plaignant a tenté de joindre à maintes reprises directement ou indirectement Serigne Diagne entre vendredi et samedi. Le week-end dernier, ses émissaires ont encore rencontré l’éditeur de Dakaractu pour une médiation. Alors, comment peut-on se plaindre de faits aussi graves que «tentative de chantage, d’extorsion de fonds et de diffamation» et de surcroit annoncer une plainte et se déployer pour une médiation ?
APPEL reste compacte et ne cédera face à une quelconque tentative d’intimidation ou de flagellation de quelque bord cela puisse venir. Toutefois, elle appelle ses membres à faire preuve de plus de vigilance, de responsabilité et de professionnalisme dans le traitement de l’information pour que n’aboutisse jamais la volonté néfaste et funeste des pourfendeurs de la presse en ligne.