La sécurité des journalistes au menu d’un atelier de 3 jours à Dakar

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Le Bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel) en synergie avec le service de documentation et d’études de la Cour suprême (SDECS), a procédé ce lundi à un atelier d’échanges sur le thème « La jurisprudence internationale et africaine sur la liberté d’expression et la sécurité des journalistes ». Les travaux de la rencontre vont se poursuivre jusqu’au mercredi 27 avril 2022 à Dakar.

« La cérémonie d’aujourd’hui s’inscrit dans le prolongement des actions de l’UNESCO, chargée d’assurer la mise en œuvre du plan d’action sur la sécurité des journalistes,  et la question de l’impunité adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies lors de sa stance du 18 septembre 2013. Le droit d’exprimer librement ses opinions, fait partie des libertés fondamentales, piliers de notre démocratie… Selon les statistiques disponibles, un nombre record de 48% professionnels des médias sont emprisonnés dans le monde, 65 journalistes sont pris en otage, 46 ont été tués en 2021 et 24 déjà, rien que depuis le début de l’année 2022. Dans 90% des affaires ayant trait à des assassinats de journalistes, les acteurs de tels services bénéficient d’une impunité totale, réduisant ainsi les journalistes au silence», a déclaré le Premier président de la Cour suprême, Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly.

Selon Dr Dimitri Sagna, Directeur du Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest-Sahel, chaque pays doit œuvrer pour un environnement qui garantit aux hommes et aux femmes des médias de travailler sans crainte de menace. « La liberté d’expression, la liberté de presse et la sécurité des journalistes sont indissociables et interdépendantes. Chaque pays doit œuvrer pour un environnement qui garantit aux hommes et aux femmes des médias de travailler sans crainte de menace, d’intimidation, d’atteinte à leur intégrité physique ou d’assassinat, en temps de paix comme en période de conflit. En Afrique de l’Ouest, le Sénégal est le premier pays à bénéficier de l’Initiative pour les Juges avec l’organisation du présent atelier qui marque le début d’une série à organiser à travers le pays », a indiqué Dr Dimitri Sagna.

Parlant du contexte de la liberté d’expression, le Directeur du Bureau régional de l’UNESCO soutient : « Le système judiciaire peut contribuer à créer, et renforcer un environnement sûr pour les journalistes et les professionnels des médias. Les échanges entre acteurs et actrices du judiciaire sûr, non seulement, la jurisprudence internationale, continentale et régionale, mais aussi, les protocoles et méthodes d’investigation efficaces, participent à faire asseoir les bonnes pratiques dans le système judiciaire. C’est tout l’intérêt du présent atelier qui se focalise sur la jurisprudence en matière de liberté d’expression et de sécurité des journalistes ».

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