XALIMANEWS- « Le Directeur général de Transpay, Mouhamadou Moustapha Ndiaye, déclare à la presse avoir inventé le ticketing et détenir un brevet. Il revendique ainsi la paternité de tout ce qui peut émettre un ticket pour tout moyen de transport. C’est comme si Wari déclarait avoir inventé le transfert d’argent ! », lit-on dans un communiqué reçu du Cetud. « A la lecture du brevet n°17225 dont M. Ndiaye fait référence, on note bien qu’il porte sur une solution ticketing basée sur l’utilisation d’un boitier PVC ou Alu devant regrouper l’imprimante bluetooth et le terminal Android avec un dispositif de recharge. Nous lui reconnaissons son brevet qui porte sur une solution pour le ticketing et non pas un brevet sur le ticketing qui ne saurait exister. Toutefois, nous avons constaté qu’il s’est attaqué aux opérateurs de transport de l’AFTU et pourtant aussi bien Dakar Dem Dikk que les autres sociétés de transport de voyageurs utilisent aujourd’hui des solutions qui leur sont propres. Le TER et le BRT viendront également avec d’autres solutions billettiques prenant en compte l’intermodalité, comme des milliers de solutions existent par ailleurs dans le monde. Le CETUD, conformément à sa mission d’autorité organisatrice des transports, a, dès 2016 démarré l’organisation et l’intervention des différents fournisseurs de solutions informatiques pour les transports. Ainsi, des réunions sectorielles ont été organisées avec ces fournisseurs, en présence de tous les opérateurs de transports (AFTU, Dakar Dem Dikk et Petit Train de banlieue). Transpay a bien pris part à ces concertations, en ne manquant pas de remercier leDirecteur général du CETUD, Thierno Birahim AW, suivant sa lettre jointe. L’objectif était de garantir la libre concurrence dans l’intérêt des usagers. Il s’agit de définir les règles, entre autres des modèles de tickets (chaque fournisseur dessinait son ticket et l’imposait au client posant des problèmes de contrôle ou d’arbitrage entre client et transporteur), que tous les fournisseurs de solutions devaient respecter pour intervenir sur le réseau de transport », conclut-on.
L’As