Apres la mort tragique de Astou Sokhna à l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga, le ministre de la Santé et de l’Action Sociale est sorti de son mutisme pour éclairer la lanterne des Sénégalais.
Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, a fait face à la presse ce jeudi. Ce, pour communiquer les conclusions des enquêtes qu’il a commanditées sur l’affaire Astou Sokhna.
«Il ressort que, relativement aux antécédents médicaux concernant Madame Astou SOKHNA, il n’y avait pas de particularités. En ce qui concerne ses antécédents chirurgicaux, la patiente avait bénéficié d’une césarienne, il y a trois ans, plus précisément, le 30 mars 2019 à 4 H 40 minutes, pour hématome rétro placentaire avec naissance d’un nouveau-né décédé au 7ème jour de vie.
Durant sa grossesse, elle a fait quatre consultations prénatales qui n’ont décelé aucune anomalie. Elle a également effectué une visite de suivi le 28 mars 2022 à l’hôpital au cours de laquelle un bilan préopératoire a été demandé en vue d’une césarienne prophylactique de prudence. Le 31 mars 2022, elle s’est présentée à l’hôpital pour des douleurs abdomino-pelviennes sur une grossesse de 09 mois, ce qui a motivé une hospitalisation.
Le 01 avril 2022, à 06h 50 mn, la sage-femme de garde a été appelée au chevet de la malade par la famille pour voir son état. C’est en ce moment qu’elle a constaté le décès qui sera confirmé par la gynécologue d’astreinte à 07h 36 mn.
Selon le modèle des trois retards, le dossier ainsi présenté ne met pas en évidence des éléments en faveur du premier retard c’est-à-dire une reconnaissance des signes de danger par la patiente, ni du second retard à savoir l’accessibilité géographique et financière sans particularité.
Par contre, on note des éléments en faveur du troisième retard qui est lié à la structure objectivant un déficit dans la qualité des soins reçus, à type d’insuffisance de diagnostic c’est-à-dire l’évaluation non optimale du risque et l’insuffisance dans la surveillance.
Sur la base des éléments du dossier, le décès de Madame Astou SOKHNA est considéré comme un décès maternel évitable, à travers une bonne évaluation du risque et une surveillance optimale durant son séjour à la maternité.»
Pour terminer le ministre de la Santé insiste sur la nécessité de relever le plateau technique et annonce en même temps la réfection de l’Hôpital Aristide le Dantec dans les plus brefs délais.
Comment une femme en periode d’accouchement peut passer 24 heures dans un hopital de surcoit regional sans qu’elle ne soit vu ou evaluee par un medecin. Nos hopitaux n’existent que de nom, les medecins s’ils ne sont pas dans des cliniques privees, ils sont sur les reseaux sociaux entrain de se venter. Cet incident ne doit pas se resumer a une sanction ou limogeage de sages femmes ou d’infirmieres, la responsabilite des medecins qui etaient ou qui devaient etre dans cet hopital est engagee.
En plus, il y’ a-t-il plus irresponsable que le ministre de la sante diouf sarr qui a passe presque une annee entiere a faire de la politique avant et pendamt les elections locales. Il a non seulement delaisse le ministre pour des activites partisanes mais en plus utilise le ministere pour caser de la clientele politique a la place de vrais professionnels. Diouf sarr doit etre le premier a etre limoge. Combien de scandales de negligences medicales ayant causees la mort de senegalais se sont produits sous son magistraire? Beaucoup et beaucoup….