Le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mendé réagit aux déclarations de l’opposant Moïse Katumbi, qui a fait « appel à la rue » pour évincer le président Kabila, si l’élection présidentielle n’a pas lieu fin décembre.
Le porte-parole du gouvernement de la RD Congo, Lambert Mendé, s’est exprimé mercredi 27 septembre sur France 24 en réaction à l’interview de l’opposant congolais et ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi.
Dans cet entretien, Moïse Katumbi a affirmé que si le président Joseph Kabila n’organise pas une élection présidentielle d’ici au 31 décembre 2017, comme il s’y est engagé, il sera contraint au départ par la pression populaire.
« Je doute fort que la population puisse suivre son appel, (…) je ne donne pas beaucoup de chances à une suite positive de la part des populations, qui ne sont pas aussi naïves que M. Katumbi le croit », lance Lambert Mendé. Il appelle l’opposant à rentrer au pays « comme il en avait pris l’engagement (…) pour régler ses problèmes avec la justice ».
Moïse Katumbi vit entre la Belgique et la France après avoir été condamné à trois ans de prison dans une affaire immobilière, qualifiée par les évêques catholiques du pays de « mascarade » dans un rapport confidentiel.