Richard Attias n’a pas oublié son «ami» Karim Wade, en prison pour enrichissement illicite présumé. L’homme d’affaires franco-marocain, qui a géré la communication du Sommet de l’Oci en 2008, se dit attristé par le sort de l’ancien président du Conseil de surveillance de l’Anoci.
L’affaire Karim Wade intéresse son «ami», le publicitaire franco-marocain, Richard Attias. Invité de l’Eco, l’entretien hebdomadaire de France 24, vendredi dernier, l’homme qui avait en charge la communication du sommet de l’Oci en 2008 n’a pas caché son soutien au fils de l’ancien chef de l’Etat, emprisonné pour enrichissement illicite présumé. Interpellé sur la question, l’ex-époux de Cécilia Sarkozy dit : «Les chiffres, un milliard de dollars, me paraissent complètement extravagants. On a du mal à se prononcer sur ce dossier parce qu’on jette des chiffres colossaux qui sont surtout à l’échelle d’un pays ou du continent. Je suis très réservé sur ce genre de choses.» Celui qui lance cette année la deuxième édition du New York Forum en Afrique, à Libreville en juin 2013, dit avoir travaillé avec M. Wade pour le sommet de l’Oci «dans un cadre tout à fait transparent». «En ce qui me concerne, je suis triste de voir comment les choses évoluent. Je peux comprendre qu’il y ait de la volonté de transparence, mais je crois qu’il ne faudrait pas que cette histoire, comme ça s’est passé (ailleurs), occulte la marche en avant d’un pays qui est en train de se reconstruire et qui a besoin aussi d’être projeté en avant pour devenir l’un des grands champions africains», poursuit-il. Si Richard Attias approuve des poursuites, il estime cependant- «c’est une remarque générale que je me donne quand il y a des problèmes de ce genre- qu’il faut toujours éviter une chasse aux sorcières».