Sur les réseaux sociaux, la grogne a été particulièrement perceptible. La prise de conscience est aussi convertie en audace. D’alerte en alerte, les activistes et autres lanceurs d’alerte reçoivent leur « punition », allant du signalement et blocage sur Facebook jusqu’à la prison. Ils se désolent, tout aussi, du « recul de la démocratie ».
En 2019, l’histoire retiendra que deux activistes, notamment Guy Marius Sagna et Adama Gaye, ont été envoyés à Rebeuss après des posts sur Facebook jugés attentatoires à l’image du président Sall pour Adama Gaye et à la stabilité du pays pour Guy Marius Sagna.
Si le premier a pu être libéré, le second va accueillir 2020 dans les liens de la détention pour avoir assumé un combat dit au nom du peuple.