L’aboutissement logique d’une grossesse est sans aucun doute la naissance d’enfant. Cependant, le déroulement normal de ce processus de gestation peut être perturbé d’une manière ou d’une autre : on parle alors d’un avortement.
L’avortement se définit comme l’interruption avant son terme du processus de gestation. Il consiste aussi, selon la définition juridique et scientifique, en l’interruption du processus de gestation à partir de l’implantation de l’embryon au stade morula dans l’endomètre.
Quelles sont les véritables motifs d’avortement ?
L’avortement affecte psychologiquement le couple et pour une longue période. Disons qu’actuellement, il se pratique dans le monde approximativement 50 millions d’avortements par an, soit 50 millions de crimes. Jamais l’humanité n’était arrivée à une telle catastrophe.
Et en général, les raisons suivantes sont les plus évoquées dans le cas de la survenue d’un avortement : La peur du manque de ressources économiques, la peur du » qu’en dira-t-on « , celle d’affronter les neuf mois de grossesse et la responsabilité. Et dans de rares cas, des raisons de santé.
Cette peur naît par le manque de confiance en Dieu. Et le plus bel et le plus grand cadeau d’une mère devrait être son enfant.
En outre, quand la jeune fille tombe enceinte de son petit copain, certains raisonnements ou concepts de pères ou de tierces personnes face aux lois de Dieu ne doivent pas empêcher qu’un bébé vienne au monde. La vie, c’est Dieu qui la donne et Dieu est au-dessus n’importe quel concept.
Pourquoi avoir peur de neuf mois de grossesse ? La plus grande réelle mission de toute femme est d’être mère et de faire venir des enfants au monde. Si les animaux, qui sont irrationnels, ne se nient pas ce droit, pourquoi la femme doit avoir peur, si c’est une fonction naturelle qui correspond à sa nature de femme?
D’autre part, le viol est un abus horrible avec des effets traumatiques pour beaucoup des victimes. Il n’est d’aucune consolation de savoir qu’une femme qui porte le fruit d’un viol termine par avorter. Les grossesses dans ce cas là, arrivent rarement à terme. Une femme violée qui a écrit anonymement à un magazine dit qu’elle avait pris rendez-vous pour pratiquer un avortement et qu’elle l’avait annulé ensuite. «Je savais que ce que je portais en moi était mon bébé. Maintenant j’ai une fille, une merveilleuse fille et je rends grâce à Dieu de ne pas avoir avorté. »
Précisons aussi que la femme qui les utilise soit en pilules, soit en injections ou en implants, est déjà physiologiquement prête de ne pas avoir un enfant et si elle tombe enceinte, elle se sentira frustrée et dans beaucoup des cas elle se fera avorter. Ces contraceptifs sont une des principales causes de l’avortement de nos jours.
Quelles sont les formes d’avortement les plus courantes ?
Elles sont nombreuses et variées. On peut en citer :
1-L’aspiration : Cette méthode consiste à connecter un tuyau à une bombe d’aspiration qui à une capacité 29 fois supérieure à celle d’un aspirateur ordinaire. La succion casse le bébé en morceaux et l’absorbe, en l’expulsant de l’utérus comme s’il était une poubelle. Comme le cerveau du bébé ne peut pas passer par le tuyau, on introduit dans la matrice un instrument qui compresse la petite tête et l’extrait.
2-Les contraceptions hormonales abortives : c’est un avortement précoce et inaperçu qui peut arriver dans les 50% ou plus pendant les cycles menstruels à l’aide de pilules à dose très basse. Avec la pilule combinée l’avortement peut arriver une fois chaque deux ans. C’est à dire qu’une femme avorte dans un bon pourcentage en utilisant la pilule ou les injections.
3-La dilatation ou curetage : De la septième à la douzième semaine de gestation une méthode qui consiste à couper le bébé en morceaux est utilisée. Le bébé est coupé avec un couteau chirurgical et ensuite on effectue un curetage (on gratte l’utérus avec un instrument). La personne qui opère doit réunir les morceaux du bébé à nouveau pour s’assurer que l’utérus est complètement vide. Au petit bébé on lui coupe une jambe après l’autre et ainsi de suite tout son corps est coupé en morceaux. Les souffrances du bébé sont intolérables. C’est impitoyable.
4-la césarienne : C’est le même principe qu’une césarienne normale jusqu’au moment ou l’on coupe le cordon ombilical, mais au lieu d’emmener l’enfant à la salle des soins intensifs pour sauver sa vie, il est déposé dans une poubelle et on le laisse mourir. Quelque fois les bébés bougent, respirent et parfois quelques-uns pleurent. Cette méthode est utilisée dans des grossesses avancées.
5-Le dispositif intra-utérin abortif : On place dans l’utérus un objet de différentes formes. Le dispositif n’évite pas la conception mais il modifie le revêtement interne de l’utérus de façon à ce que l’enfant en grandissant ne puisse pas s’implanter en passant par la trompe de Fallope et finalement meurt. Les restes désintégrés de l’enfant sont éliminés par la menstruation.
Pourquoi faut-il éviter l’avortement provoqué ?
Précisons que l’avortement est souvent considéré comme une brutalité qui ne donne pas à l’enfant dans l’utérus, une chance à la vie. En effet, plusieurs religions le condamnent. En plus, l’avortement est souvent utilisé comme une forme de contrôle des naissances par de nombreuses femmes. Cette façon favorise l’infidélité où les femmes peuvent facilement avoir plusieurs relations sexuelles, qui se retrouvent finalement dans des avortements.
Notons encore qu’un avortement diminue toujours les chances d’avoir des enfants plus tard dans la vie. Il peut aussi causer des troubles psychologiques chez les femmes comme la dépression et la culpabilité. Notons aussi dans de nombreux Etats africains, il est interdit au personnel médical de pratiquer des avortements. Quand l’interruption de grossesse est pratiquée clandestinement, souvent par des personnes incompétentes, dans de mauvaises conditions d’hygiène, les complications sont fréquentes et graves.
Une syncope brutale et mortelle n’est pas exceptionnelle, au moment de la manœuvre abortive. La perforation de l’utérus s’explique par la fragilité de sa paroi en début de grossesse et par le désir de la personne qui pratique l’avortement « de ne rien laisser ». Une perforation qui n’est pas diagnostiquée et opérée, rapidement, peut être fatale. Une hémorragie peut être brutale et dramatique, si la femme n’est pas réanimée en urgence.
Les injections locales de liquides ont aussi des conséquences redoutables. La prise de médicaments ou de mélanges les plus extravagants témoignent de la panique qui s’empare des malheureuses quand elles veulent, à tout prix, se débarrasser de leur grossesse. Trop souvent, ces produits tuent l’enfant et la mère !
Les complications infectieuses s’accompagnent de douleurs avec fièvre élevée et frissons. Si la femme est hospitalisée rapidement, un traitement antibiotique permet la guérison. Dans le cas le moins grave, l’infection est limitée à la sphère génitale. Cependant l’infection des trompes fait toujours craindre leur obturation et si elle est bilatérale, une stérilité définitive.
Si l’infection diffuse, la péritonite peut se généraliser et provoquer une redoutable septicémie, qui peut être fatale, même avec les antibiotiques modernes.
Le tétanos n’est pas rare quand la vaccination antitétanique n’est à jour. Aucune statistique officielle n’existe sur le nombre d’avortements actuellement pratiqués en Afrique. Des femmes qui ne désirent pas garder leur grossesse « partent en brousse » où des guérisseurs connaissent des plantes abortives.
Que l’avortement soit provoqué ou spontané, surtout si c’est la première fois qu’elle est enceinte ou si elle fait successivement plusieurs avortements provoqués qui occasionnent toujours un choc émotionnel durable.
NB : Pour finir, disons que la vie humaine commence réellement dés le moment de la fécondation de l’ovule et personne n’est autorisé à arrêter la vie de cet être humain qui grandit. Les lois de la terre ou des hommes peuvent légaliser l’avortement, mais il ne sera jamais légal devant les lois divines.
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