Le collectif des élus attaque Yankhoba Diattara. «Donc à neuf mois des locales, il n’est vraiment pas propice de faire trois lotissements… »

Le collectif des élus pour la transparence et la bonne gouvernance composé de militants du PDS, de l’APR, de Besse Du Niak, du mouvement Motali, entre autres de Mamadou Traoré délégué de quartier des HLM rte de Dakar 1 et 2 et du quartier Azure ont tenu un point de presse au restaurant « Le Marseillais » pour fustiger la gestion foncière par la mairie de Thiès. Deneyba Sall adjoint au maire et membre du collectif ; connaissant mieux ce qui se passe au sein de la municipalité déclare : « depuis 2009 date d’installation du conseil municipal de la ville de Thiès, le constat des populations est que, la vision principale du premier adjoint au maire Yankhoba Diattara délégataire de signature du maire de Thiès c’est le morcellement illégal des Zone inhabitées de la ville. Plus de 200 terrains aux abords de la MAC, 51 terrains de 1200m2 à la zone industrielle, plus de 800 terrains près du lycée technique, 280 terrains à Poniéne, Thiappong complémentaire 1 ; Thiappong complémentaire 2, plus de 20 poches attribuées sans concertation et sans délibération concordante de la ville et des communes d’arrondissements concernées comme le stipule les articles 7 et 14 du code des collectivités locales. Voyant que cette façon de faire porte préjudice aux populations nous sollicitons l’Etat en particulier le président de la République pour que les audits de 2009 soit publiés et que nos déclarations soit vérifiées pour éviter toute nuance. Ce n’est ni une cabale où un acharnement politique, mais une pure réalité qui fait souffrir. En 2010, une certaine frange de la population de Thiona Peul c’était levée contre l’attribution illégale de leurs terres à des agents municipaux et à des gros bonnets de l’Etat. Donc, à 9 mois des locales, il n’est vraiment pas propice de faire trois lotissements. Nous rappelons, que la même chose c’était produite à Thiappong. Et le mieux pour tous est que : l’Etat ne doit plus faire la sourde oreille sur ces genres de problèmes qui peuvent un jour où l’autre allumer le pays, comme c’est le cas en Casamance».
Fréderic Diallo Xalimasn Thiès.