XALIMANEWS : Au Sénégal, 30% de la population sont des risques apatrides. C’est ce que révèle le recensement de la population de 2013. Cette situation est causée par le défaut d’inscription de ces personnes à l’état civil qui fait qu’elles ne peuvent pas prouver leur appartenance à l’Etat du Sénégal.
Le colloque international sur le Droit à la nationalité et apatridie en Afrique de l’ouest, initié par l’Ufr des sciences juridiques et politiques de l’UGB, en collaboration avec l’agence universitaire de la francophonie, a vu la participation du représentant du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
Le docteur Abdou Khadre Diop estime que « cette situation est causée par le défaut d’inscription de certaines personnes à l’état civil ».
Il ajoute que des « séances de sensibilisation sont menées en direction des personnes vivant dans les zones les plus reculées.
Le représentant de l’ONU souligne que le défaut de statistiques constitue le premier défi pour éradiquer l’apatridie au Sénégal, même si en Afrique, on parle de d’un million d’apatrides.