Le dernier, « J’y crois » de Mahama Johnson

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Il montait difficilement les marches de l’escalier de l’hôtel géré par un membre de sa famille, soutenu par le chauffeur qui nous avait conduit en ces lieux. Mais de ses yeux se dégageaient une forte énergie, une envie débordante de sauter par-dessus les flammes de Nder et voler en image à la rescousse de ces braves femmes. Mon dernier entretien avec celui que le monde du cinéma appelait Johnson date du 3 décembre 2009 avec la promesse de nous revoir au premier coup de manivelle de son film. Il devait mourir trois mois après, à 68 ans à Paris.

Depuis 1982, on vous a peu vu sur un plateau de tournage ou du moins vous n’avez plus fait de films marquants ?

Oui, je n’ai pas fait de film marquant. Il y a eu plusieurs facteurs. Le premier facteur, c’est la Fepaci (Fédération Panafricaine des Cinéastes) qui m’avait pris beaucoup de temps parce que, nous cinéastes, en tout cas de cette deuxième génération, nous avions un rôle à jouer à savoir : asseoir une reconnaissance du cinéma africain. On l’a fait tant bien que mal. Evidemment, j’ai dirigé la Société Nationale de Production Cinématographique (SNPC). Là aussi, j’avais une vision, une approche qui malheureusement n’a pas abouti. Et puis, j’ai eu des accidents de la vie qui m’ont pris beaucoup de temps. Cela fait quand même 12 ans que cet accident de la vie m’a immobilisé. J’essaie de revenir. Je sais que ce n’est pas facile. Je n’ai plus trente ou quarante ans. Je sais

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