Le djihadiste français capturé au début de mars par l’armée française à l’issue de violents combats dans le nord du Mali, puis extradé en France, a été mis en examen, vendredi 22 mars, pour « association de malfaiteurs en relation avec un entreprise terroriste » et placé en détention provisoire, a annoncé une source judiciaire. Le parquet de Paris avait demandé le placement de ce Franco-Algérien de 37 ans en détention provisoire.
Cet homme faisait partie de la « demi-dizaine » de djihadistes faits prisonniers, à l’issue de combats violents qui ont opposé les forces françaises et tchadiennes aux islamistes radicaux dans l’Adrar des Ifoghas, dans le nord du Mali.
Cet homme faisait partie de la « demi-dizaine » de djihadistes faits prisonniers, à l’issue de combats violents qui ont opposé les forces françaises et tchadiennes aux islamistes radicaux dans l’Adrar des Ifoghas, dans le nord du Mali.
PLUSIEURS PROCÉDURES JUDICIAIRES OUVERTES
Ce combattant, qui n’a pas le statut de prisonnier de guerre, avait ensuite été livré aux autorités maliennes qui, après une semaine de détention, l’ont renvoyé vers la France, dans le cadre d’une procédure classique d’expulsion.
Plusieurs procédures judiciaires ont été ouvertes à Paris sur les Français accusés d’avoir voulu rallier les groupes djihadistes opérant au Mali. Au début de mars, Bamako a expulsé vers la France Ibrahim Aziz Ouattara, un Franco-Malien de 25 ans, qui avait été arrêté par les autorités maliennes, alors qu’il se trouvait, sous une fausse identité, dans le centre du pays, en novembre, soit bien avant que les forces françaises ne se déploient au Mali. M. Ouattara a été mis en examen et écroué, de même que l’homme avec les papiers duquel il voyageait au Mali.
Un autre Français, Cédric Lobo, avait été arrêté au début d’août à Niamey par les autorités nigériennes alors qu’il espérait rejoindre des groupes djihadistes du nord du Mali. Expulsé vers la France, il avait lui aussi été mis en examen et écroué.
Ce combattant, qui n’a pas le statut de prisonnier de guerre, avait ensuite été livré aux autorités maliennes qui, après une semaine de détention, l’ont renvoyé vers la France, dans le cadre d’une procédure classique d’expulsion.
Plusieurs procédures judiciaires ont été ouvertes à Paris sur les Français accusés d’avoir voulu rallier les groupes djihadistes opérant au Mali. Au début de mars, Bamako a expulsé vers la France Ibrahim Aziz Ouattara, un Franco-Malien de 25 ans, qui avait été arrêté par les autorités maliennes, alors qu’il se trouvait, sous une fausse identité, dans le centre du pays, en novembre, soit bien avant que les forces françaises ne se déploient au Mali. M. Ouattara a été mis en examen et écroué, de même que l’homme avec les papiers duquel il voyageait au Mali.
Un autre Français, Cédric Lobo, avait été arrêté au début d’août à Niamey par les autorités nigériennes alors qu’il espérait rejoindre des groupes djihadistes du nord du Mali. Expulsé vers la France, il avait lui aussi été mis en examen et écroué.