L’ambassade de France a été très mal inspirée en publiant hier un démenti clair-obscur faisant suite aux propos que « Le Républicain lorrain » a prêtés à l’ancien ambassadeur de France au Sénégal et actuel conseiller Afrique de l’Elysée, André Parant. Des propos repris en exclusivité par « L’As », avant-hier, et par d’autres journaux hier. Le ministre de la Coopération, visé particulièrement par ces propos en même temps que le Président, ne semble pas donner du crédit à ce démenti des services de Jean Christophe Ruffin. Joint hier au téléphone, le conseiller du fils du Président, Cheikh Diallo, rapporte les propos de Karim Wade, qui sonnent comme une interpellation directe à l’endroit d’André Parant. « Karim Wade me fait dire que la courtoisie diplomatique commande à André Parant de démentir ledit média (ndlr : Le Républicain Lorrain) et d’adresser ces démentis aux médias locaux, qui l’ont repris. Ce n’est pas à l’ambassade de France au Sénégal de démentir ces propos, mais à André Parant de le faire ». Selon « Le Républicain Lorrain », Parant a non seulement critiqué l’âge du Président Wade, mais aussi affirmé que ce dernier voulait imposer son « fils », qui a une « mauvaise image au sein de l’opinion ». « Après consultation avec l’intéressé, l’Ambassade de France au Sénégal dément que M.André Parant, conseiller diplomatique adjoint à la Présidence de la République, ait tenu les propos rapportés dernièrement dans divers organes de presse sénégalais, citant « Le Républicain Lorrain ». M.Parant n’a pas accordé d’interview à ce journal », a soutenu, hier, l’ambassade de France. Un démenti qui sonne faux d’autant que « Le Républicain Lorrain » n’a jamais écrit que c’est lors d’une interview que Parant a tenu ces propos. Mieux, c’est au niveau de sa rubrique : « les indiscrets » que « Le Républicain Lorrain » a publié les propos qui créent la polémique. D’ailleurs de sources diplomatiques sûres, Parant a tenu ces propos lors d’une rencontre privée devant une trentaine de personnes. Il était interpellé sur la fermeture des bases militaires françaises et la tendance depuis quelques années du Sénégal de diversifier ses partenaires au développement. Cheikh Mbacké GUISSE
lasquotidien.info
La France se trompe d’époque; elle réve toujours du précarré qui en réalité est banni depuis l’alternance au Sénégal qui a porté au pinacle notre trés adoré Abdoulaye Wade qui a porté haut notre drapeau national en diversifiant nos partenaires au développement; n’en déplaise à l’Elysée et ses affidés au Sénégal tapis dans l’ombre de la presse qui ne manquent jamais l’occasion de calomnier ou d’intoxiquer sans vergogne.Encore une fois,c’est au peuple sénégalais de décider de son sort en toute indépendance en choisissant son président qu’il soit jeune ou vieux; mais pas à la France.Le Sénégal n’est ni le Madacascar, ni la Guinée, ni la Cote d’Ivoire, encore moins la Mauritanie, etc…où la a joué au sapeur pyromane.