Rafael Henzel, periodista sobreviviente a la tragedia del avión de Lamia, luciendo la camiseta de Atlético Nacional pic.twitter.com/WVGiNr6Bbt
— Gustavo A. López (@guslopez10) 7 décembre 2016
Rafael Henzel fait partie des rares survivants du crash aérien qui a coûté la vie à plus de 70 personnes, dont la majeure partie des joueurs de Chapecoense. Il raconte son drame.
Le 29 novembre, un avion transportant notamment l’équipe de Chapecoense, en route pour la finale de la Copa sudamericana, s’est écrasé en Colombie. A bord, plus de 70 personnes ont perdu la vie et seuls 6 ont survécu. Trois joueurs, deux membres d’équipage et un journaliste, Rafael Henzel.
Ce dernier se rappelle de tout et a livré son récit à TV Globo.
» A aucun moment on nous a dit de boucler nos ceintures. Personne n’a été informé. Nous avons continué à voler sans avoir la moindre idée de ce qui allait se passer ». Le journaliste se souvient que les passagers ont demandé à un moment combien de temps de vol il restait. « On nous a répondu 10 minutes. Ensuite, les lumières et les moteurs se sont éteints ». Tout le monde est retourné à son siège pour boucler sa ceinture, avant que l’avion ne s’écrase contre une colline.
S’il ne souvient pas de l’impact, Rafael Henzel se remémore son réveil. « J’ai cru que j’étais dans un film ou un rêve et que j’allais me réveiller. J’ai commencé à voir des gens, des lumières et j’ai crié et appelé au secours ».
Conscient qu’il a survécu miraculeusement à cette tragédie, le journaliste en veut à la compagnie aérienne Lamia. « Les gens sont morts à cause d’une erreur de jugement, (NDLR: l’avion aurait manqué de carburant) pas à cause d’une défaillance technique. C’est répugnant ».